Pas moins de neuf jeunes sahraouis, dont une femme, se sont évadés hier mercredi des camps de Tindouf pour rejoindre au nord du Mali l’organisation terroriste de Mokhtar Belmokhtar, «Al Mourabitoune».
Cette évasion, révèlent les sources du Le360, a amené la soldatesque du Polisario à opérer un tour de vis sécuritaire autour des camps de Lahmada-Tindouf en prévision de nouvelles fuites vers le nord du Mali, QG des «Al Mourabitoune» de Belmokhtar, alias «Al Aâwar» (Le Borgne), à l’origine de la récente prise d’otages à l’hôtel Radisson à Bamako, capitale du Mali, et de celle opérée en 2013 sur le site gazier d’In Amenas, située au sud de l’Algérie.
«Al Mourabitoune», né d’une fusion d’un groupe du même nom appartenant au terroriste Adnane Abou Walid Al-Sahraoui et du groupe «Les signataires par le sang» de Mokhtar Belmokhtar, -surnommé aussi de «Mister Marlboro» en raison de son pedigree dans le trafic de cigarettes et de drogue dans la zone sahélo-saharienne-, a fusionné dernièrement avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) d’Abdelmalek Droukdel.
L’évasion des neuf Sahraouis prouve encore une fois les liaisons dangereuses entre les groupes terroristes s’activant dans la région sahélo-saharienne et le front Polisario, devenu un vivier de candidats au jihad pour la nébuleuse terroriste très active dans la région sahélo-saharienne.