La vigilance des éléments du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a mis hors d’état de nuire deux jeunes individus imprégnés d’idées extrémistes dans la ville de Benguérir et dans le douar Sidi Karroum relevant de la commune rurale Oulad Hassoun El Hamri, dans la province de Rehamna.
Les deux loups solitaires, âgés tous deux de 23 ans, ont été interpellés, mercredi, lors de deux opérations simultanées, dans le cadre de l’approche anticipative du BCIJ et des efforts de la DGST pour faire face aux dangers terroristes et aux plans subversifs ciblant la stabilité du pays, sa sécurité et celle des personnes et de leurs biens. Les deux mis en cause, qui avaient prêté allégeance au soi-disant émir de «l’Etat islamique», avaient des projets d'attentat conduits à un stade avancé, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 27 janvier.
Ils faisaient l’apologie des actes criminels visant les institutions financières et bancaires et légitimaient leurs revenus criminels pour financer leurs projets terroristes. De même, ajoutent les sources du quotidien, les deux loups solitaires, ayant des liens présumés avec une cellule terroriste affiliée à l’organisation terroriste «Daech», faisaient l'apologie du terrorisme et de l’extrémisme violent dans le cadre du nouveau djihadisme. Ils avaient entamé la vulgarisation et la distribution de publications extrémistes à des fins d’embrigadement et d’enrôlement, soit directement, soit via des systèmes informatiques.
Citant un communiqué du BCIJ, le quotidien indique que «les perquisitions effectuées dans les domiciles des deux mis en cause ont permis la saisie de téléphones portables et des documents à contenu extrémiste émanant du pseudo "Etat islamique", en plus d’une cagoule».
Les recherches et investigations menées par les éléments du BCIJ ont révélé que l’un des deux extrémistes a fait «l’apologie de l’homicide volontaire et de la tentative d’homicide volontaire commis récemment dans les villes de Tiznit et d’Agadir par un individu ayant des troubles mentaux». Les deux mis en cause ont été placés en garde à vue, à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet chargé des affaires de terrorisme et d’extrémisme pour déterminer leurs connexions régionales et internationales et identifier leurs projets terroristes ciblant la stabilité du pays et ses institutions.