La police des eaux poursuit ses opérations de contrôle du domaine public hydraulique (DPH) et de lutte contre le creusement de puits, la réalisation de forages, le prélèvement de l’eau superficielle ou souterraine et l’extraction des matériaux de construction de ce domaine.
Cette intensification du contrôle fait suite au discours royal prononcé à l’occasion de la fête du Trône, dans lequel le souverain a appelé les pouvoirs publics à faire preuve de fermeté dans la protection du domaine public hydraulique et à mettre fin à la surexploitation et au pompage anarchique de l’eau. Les auteurs de ces infractions ont été déférés devant le parquet compétent, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du vendredi 6 septembre.
Ce contrôle a permis de relever de nombreuses infractions et de procéder à l’établissement de dizaines de procès-verbaux qui ont été transmis à la justice. La plupart d’entre eux concernent la déviation sans autorisation des eaux de surface des oueds et des barrages.
Les procès-verbaux relatifs au creusement de puits sont plus rares en raison de la nature des ressources hydrauliques dans une région connue pour son abondance d’eaux de surface et la rareté des eaux souterraines. L’inventaire des puits réalisé selon la circulaire commune du ministre de l’Équipement et de l’eau ainsi que du ministre de l’Intérieur a recensé un total de 35.015 puits anarchiques.
Selon l’Agence du bassin hydraulique de Loukkos, les services de la police des eaux, la gendarmerie royale et les autorités locales ont depuis le début de l’année procédé à l’établissement de 74 procès-verbaux.
Pour sa part, l’Agence du bassin hydraulique Oum Er-Rabii a souligné que depuis le début de l’année 2024, le nombre d’infractions constatées s’est élevé à 114 reparties entre creusements de puits et déviation illégale des eaux de surface.