Les négociations entre le ministère de l’Education nationale, du préscolaire et des sports et les cinq syndicats les plus représentatifs n’ont pas abouti, jeudi, à mettre au point une réforme du statut des fonctionnaires de l'éducation nationale. Ces négociations entre les deux parties ont achoppé sur certains points, notamment ceux relatifs au dossier des «enseignants contractuels», ont affirmé des sources syndicales au quotidien Al Akhbar qui rapporte l’information dans son édition du week-end des 30 et 31 juillet.
Le ministère et les centrales syndicales les plus représentatives se sont engagés à poursuivre le dialogue pour parvenir à un accord sur toutes les dispositions du projet du nouveau statut du corps enseignant. D’ailleurs, plusieurs points, dont le volet financier, ont été validés, font savoir les mêmes sources.
Du côté du ministère, poursuit le quotidien, «17 réunions, qui ont été tenues jusqu’à présent au niveau du comité technique, se sont déroulées dans un climat d’entente et de convergence de vues sur plusieurs points concernant notamment la profession, les missions du corps enseignant, les motivations, les droits et devoirs des enseignants».
Ces rencontres, qui s’inscrivent dans le cadre du dialogue social, se poursuivront afin de réussir le chantier de la révision du statut du corps enseignant selon une approche participative, qui est incontournable pour l’amélioration de l’école publique, ajoutent les sources du quotidien.
Du côté des syndicats, poursuit le quotidien, Abderrazak El Idrissi, secrétaire général de la Fédération nationale de l’enseignement (FNE), a indiqué que «le dialogue se poursuivra en septembre prochain», faisant remarquer que «le statut du corps enseignant n’est pas encore au point, en raison des désaccords avec le ministère sur certains dossiers, notamment celui des enseignants contractuels». Et d’ajouter que «les syndicats appellent le ministère de tutelle à résoudre définitivement la problématique des enseignants contractuels, en procédant à leur intégration à la fonction publique».