L’Initiative marocaine, qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de sécurité depuis 2007, vise à parvenir à une solution politique négociée et définitive au différend régional sur le Sahara marocain.
Les ambassadeurs et représentants de Côte d’ivoire, de Sierra Leone, de Guinée, du Sénégal, du Gabon, de Grenade, de la Dominique, d’Antigua Barbuda, de Sainte Lucie, de Saint Kits et Nevis et de Papouasie Nouvelle Guinée ont exprimé, lors de la réunion annuelle du C24, tenue lundi au siège de l’ONU, le plein soutien de leurs pays respectifs au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations unies.
Ils ont souligné que les efforts de l’ONU visent à parvenir à une solution politique mutuellement acceptable et négociée au différend régional sur le Sahara marocain, avec la participation pleine et entière de toutes les parties, y compris les États voisins, et donc l’Algérie, comme le recommandent les résolutions du Conseil de sécurité.
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Les ambassadeurs ont appuyé la récente résolution 2414 du Conseil de sécurité, adoptée le 27 avril 2018, qui a clairement affirmé la nécessité de progresser vers une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara marocain, fondée sur le compromis.
Les différents intervenants ont également réaffirmé que l'Initiative marocaine d’autonomie constitue effectivement la solution de compromis dont la prééminence, le sérieux et la crédibilité ont été consacrés dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.
Ils ont également ajouté que l’initiative est conforme au droit international, à la Charte des Nations unies et aux résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, soulignant qu’elle prend en compte les spécificités de la région, suit la logique du compromis et répond aux normes internationales les plus élevées en matière de dévolution des pouvoirs aux populations locales.
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Les ambassadeurs se sont félicités du nouveau Modèle de développement du Sahara marocain lancé par le roi Mohammed VI en 2015, doté d'un budget de 8 milliards de dollars, afin d'améliorer le niveau de vie de la population de la région et de l’autonomiser, et se sont dits convaincus que ce modèle créera une nouvelle dynamique de développement et d’emploi, contribuera à la réalisation du développement global, à la valorisation de la dimension culturelle de la région, et à la mise en œuvre d’une gouvernance responsable au service de la démocratie locale.
Par ailleurs, les ambassadeurs se sont félicités de la tenue des élections régionales en septembre 2015, et des élections législatives en octobre 2016, au Sahara marocain. Ces élections, organisées de manière pacifique, transparente et démocratique, tel que souligné par l’ONU, ont permis aux populations du Sahara de choisir leurs représentants aux niveaux local et national, ont-ils indiqué.
Les ambassadeurs se félicitant de la participation pour la première fois dans l’histoire du C24, des élus des provinces du Sud, en l’occurrence, Mhamed Abba, vice-président de la région Laâyoune Sakia El Hamra et Ghalla Bahiya, vice-présidente de la région Dakhla Oued Eddahab.
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Ils ont salué les réalisations du Maroc au niveau de la promotion et de la protection des droits de l'Homme, notamment l'interaction du Maroc avec les mécanismes onusiens des droits de l'Homme et le rôle des commissions régionales du Conseil national des droits de l'Homme à Laâyoune et Dakhla, tel que mentionné dans la résolution 2414 du Conseil de sécurité.
Les ambassadeurs ont, par ailleurs, appelé à l’enregistrement des populations des camps de Tindouf, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.