Les récentes déclarations de l’Union européenne sur la représentativité nulle et non avenue du Polisario ont enterré le dernier espoir de l’Algérie de fourvoyer l’opinion publique internationale en lui vendant ses thèses éculées de «peuple», de «territoire» et d’«exploitation des ressources naturelles» du Sahara marocain.
La ritournelle algérienne autour de ces questions a été battue en brèche par le représentant du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), organe qui régit, sous la houlette de Federica Mogherini, les relations diplomatiques de l’UE avec les pays non membres et mène la politique étrangère et de sécurité de l’Union, qui a relevé que «le Polisario n’a pas vocation à représenter de manière exclusive les populations du Sahara».
Lors d’une séance solennelle au Parlement européen à Bruxelles, Nicolas Bulte, rappelle-t-on, avait également réitéré la doctrine de l’UE qui consiste à ne pas reconnaitre l’entité fantoche, ni à s’ingérer dans un processus politique mené exclusivement par l’ONU.
Quelques jours auparavant, le Conseil des ministres des 28 États membres de l’Union européenne, la plus haute instance décisionnelle de l’UE, avait mandaté la Commission européenne pour négocier un nouveau protocole de pêche avec le Royaume incluant le Sahara marocain.
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Les négociations entamées jusque-là ont permis de réaliser d’importants progrès en vue de parvenir à un accord équilibré, durable et mutuellement avantageux, de nature à apporter une plus-value qualitative au partenariat entre le Maroc et l’UE.
A cela s’ajoutent les contacts avancés pour l’amendement de l’accord agricole entre les deux parties, ainsi que d’autres échéances non moins importantes du partenariat maroco-européen dans multiples domaines. Cette dynamique est le résultat d’une volonté mutuelle d’aller de l’avant et d’une forte mobilisation de la diplomatie marocaine qui a su faire face, avec sagesse et fermeté, à «la guérilla judiciaire» orchestrée par l’Algérie et le Polisario contre les accords commerciaux du Maroc.
A ces vérités assénées comme le dernier coup de pioche dans la tombe du Polisario et ses acolytes, s’ajoutent d’autres révélations tout aussi choquantes pour les séparatistes, dévoilées lors d’une récente rencontre, organisée à l’hémicycle bruxellois du Parlement européen sur le thème «Ressources naturelles et droit international».
Détricotant les arguments fallacieux de l’Algérie et du Polisario, qui ne cessent de brandir à tout bout de champ le sujet des ressources naturelles, le politiste Abdallah Saaf avait affirmé lors de cette conférence que les activités liées à ces ressources dans les provinces du sud respectent pleinement le droit international.
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Pour cet éminent internationaliste, même le terme «exploitation » n’est pas adéquat pour qualifier l’activité liée par exemple au phosphate ou à la pêche dans les provinces du sud du Royaume.
Le phosphate dans ces régions, a-t-il expliqué, ne représente que 1,64% des réserves du Maroc. En plus, a-t-il étayé, l’activité du site phosboucraa emploie 2200 personnes, dont 76 % de cadres locaux et 100% d’employés originaires des provinces du sud. Le maintien de l’activité de ce site, s’explique avant tout par des raisons sociales dictées par la nécessité de préserver les emplois des personnes déjà engagées.
Le professeur Saaf a relevé dans ce contexte que les investissements injectés dans les provinces du sud dépassent de loin les profits tirés des différentes activités.
Ce constat a, d'ailleurs, été confirmé par le Conseil de l’UE qui a su prendre la bonne mesure des efforts déployés par le Royaume pour le développement de la région du Sahara marocain, à la faveur d’ambitieux programmes de relance économique prenant en considération l'intérêt et les revendications des populations, qui, aujourd’hui à travers leur large participation dans les conseils élus, dans la société civile et dans les différentes sphères décisionnelles, sont les acteurs essentiels de la démarche participative qui préside à la gestion de la chose publique locale.
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Ces efforts de développement consentis par le Maroc au prix de multiples sacrifices, expliquent clairement le fait que l’indice de développement humain dans cette région est aujourd’hui supérieur à la moyenne nationale en termes de scolarisation, de santé, d’éducation, d’accès aux infrastructures etc.
La volonté de l’UE de continuer ses relations avec le Maroc et de les enrichir apporte, ainsi, un démenti formel aux allégations véhiculées par l’Algérie et le Polisario, sur une prétendue exploitation des ressources naturelles du Sahara sans que les populations puissent en profiter.
Devant ces vérités poignantes, les spin doctors recrutés par Alger à Bruxelles ne savent plus où donner de la tête. Tantôt ils activent leurs relais dans la presse, tantôt ils improvisent des sit-in devant les institutions européennes où convoquent des réunions à la hâte au Parlement européen auxquelles ils rabattent des figurants repêchés au marché de la fripouillerie politique.
Mais la terrible vérité se dresse devant eux aussi pure que de l’argent poli: trois pelés et un tondu répondent présents. Puis on prend les mêmes et on recommence. Le même ramassis d’activistes à la solde d’Alger, appuyés par un cabinet de lobbyistes généreusement rémunéré ressasse la même rengaine...
Ces manifestations de désespoir non seulement ne rallient plus personne, mais révèlent des signes de panique et une montée d’adrénaline chez les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, dans le contexte du renouvellement de l’accord de pêche et de l’amendement de l’accord agricole dont l’aboutissement s'annonce, de sources européennes, sous les meilleurs auspices, d’autant plus que la prise de conscience à l’échelle internationale est de plus en plus forte quant à l’urgence de trouver une issue au conflit artificiel autour du Sahara, sur la base de la proposition d’une large autonomie sous souveraineté marocaine, une solution réaliste, crédible et viable qui offre la stabilité à la fois au Maghreb et à l’Europe.