Le roi Mohammed VI a eu, ce samedi, un entretien téléphonique avec Ban Ki moon, secrétaire général de l'ONU, portant sur les "derniers développement et les échanges en cours relatifs à la question du Sahara marocain", a indiqué le Cabinet royal dans un communiqué. Le souverain a réitéré à cette occasion "l'engagement constant du Maroc pour une solution politique définitive à ce différend régional dans le cadre de la souveraineté marocaine" et "attiré l'attention de Ban Ki moon sur l'impératif de préserver les paramètres de négociations tels que définis par le Conseil de sécurité", a-t-on ajouté de même source.
Eviter les approches partiales
Le souverain a en outre souligné "la nécessité de sauvegarder le cadre et les modalités actuels de l'implication de l'ONU et d'éviter les approches partiales". "Tout écart de cette voie serait fatal pour le processus en cours et porteur de danger pour toute l'implication de l'ONU dans ce dossier", précise le communiqué du Cabinet royal. L'intervention du roi Mohammed VI est survenue au lendemain de la publication du rapport du secrétaire général de l'ONU dans lequel ce dernier évoque une "surveillance des droits de l'homme aussi bien dans les territoires (Sahara) que dans les camps de Tindouf", en saluant les progrès réalisés par le Maroc dans ce domaine.
En 2013, le souverain avait, à pareille époque, demandé à Ban Ki moon de veiller à sauvegarder le cadre des négociations et à ne pas s'écarter de ses paramètres, rappellent les observateurs. Une source politique proche du dossier a pour sa part précisé auprès de Le360 que le Maroc s'attache "au maintien des paramètres de négociations et à ne pas changer les règles du processus". "Le royaume aspire essentiellement, a-t-on souligné, à ce qu'un règlement politique soit trouvé tout de suite sans modification du cadre des négociations". "Si on change les paramètres on doit repartir à zéro. Le Maroc cherche une solution immédiate tout en restant ouvert au dialogue et à la recherche d'un règlement politique mutuellement acceptable", a-t-on estimé.