Alors que la France continue de consolider le processus de reconnaissance de la marocanité du Sahara, en prenant plusieurs mesures visant à mettre en place sa décision sur le terrain, le régime militaire algérien commence à comprendre que ses tentatives d’intimider ses dirigeants sont vouées à l’échec.
Les caporaux d’Alger ont ainsi changé de tactique, pour s’adresser directement au peuple français dans l’espoir de le remonter contre le président Emmanuel Macron, en prétendant qu’il met en danger la stabilité de la France, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce mercredi 12 janvier.
Bien mal leur en a pris, car la rencontre au Sommet entre le Roi Mohammed VI et le président Emmanuel Macron ne cesse de donner ses fruits, et de consolider la dynamique des relations entre les deux pays, y compris sur le territoire du Sahara marocain.
C’est ainsi que la ministre française de la Culture, Rachida Dati, effectuera les 17 et 18 février prochains une visite dans le Royaume, où elle se rendra à Laâyoune, pour inaugurer l’Institut culturel français.
Elle se rendra également à Dakhla, où elle supervisera l’ouverture de l’institut audiovisuel et visitera plusieurs centres culturels.
Cette visite consacrera l’orientation française de la mise en place effective de la reconnaissance de la marocanité du Sahara, et sa consolidation par des mesures concrètes.
Un processus inéluctable, qui va à l’encontre des tentatives du régime algérien tendant à faire pression sur la France, pour faire plier sa direction, et la pousser à revenir sur sa décision.
Mais la position ferme de la France sur ce sujet a dissuadé les dirigeants algériens, qui commencent à changer de ton, laissant de côté la rhétorique de la menace pour faire les yeux doux à Emmanuel Macron en prônant le dialogue.
Le représentant des caporaux au Palais El Mouradia, Abdelmadjid Tebboune, a, en effet, déclaré que «le climat entre les deux pays était délétère», tout en exprimant son désir de «reprendre le dialogue avec Paris», indique Al Ahdath Al Maghribia.
Il a compris, même tardivement, que son pays ne pouvait pas contraindre la France à revenir sur sa position, d’autant que les visites successives dans le Royaume de responsables français de haut rang n’ont jamais été aussi intenses qu’après la rencontre d’Emmanuel Macron avec le Roi Mohammed VI.
C’est ainsi qu’après la visite effectuée au Maroc par la présidente de l’Assemblée nationale française, Yaël Braun-Pivet, qui a «soutenu le Royaume dans ses défis existentiels comme c’est le cas dans l’affaire du Sahara», c’est au tour du président du Sénat, Gérard Larcher, d’effectuer une visite dans le Royaume, du 23 au 26 février prochains.
Au cours de cette visite, il se rendra à Laâyoune pour rencontrer des responsables et les élus de la ville, avec lesquels il aura des entretiens sur les projets de développement en cours, et sur des opportunités de coopération décentralisée.









