Du cœur de la ville de Laâyoune, un groupe d’acteurs politiques et sociaux a réagi à la création d’une instance illégale et illégitime par Aminatou et ses acolytes. Ces sahraouis dénoncent ces entités fantoches qui visent à tromper l’opinion publique internationale et à ouvrir la voie au Polisario et son parrain l’Algérie, isolés comme jamais sur la scène internationale. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du jeudi 1er octobre, que le président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra a affirmé que ces individus ne jouissaient d’aucune représentativité populaire. Et Sidi Hamdi Ould Rachid de préciser que les seuls représentants légitimes des habitants du Sahara marocain demeurent les élus, y compris les Chioukhs et les notables, tels qu’ils sont reconnus par les systèmes et coutumes démocratiques de par le monde. Autant dire, ajoute-t-il, que la tentative de création de cette instance relève des habituelles manœuvres algéro-polisariennes, à chaque fois que le Conseil de sécurité s’apprête à discuter du dossier du Sahara.
Mais ces manèges demeurent stériles et vains car, dit-il, «le Maroc est bel et bien installé sur son territoire de Tanger à Lagouira et son intégrité territoriale demeure sacrée». Quant à la création d’une quelconque entité illégale et illégitime, Ould Rachid rappelle que la loi marocaine s’applique à tout le monde sans exception aucune, et ce sur tout le territoire national. Du coup, poursuit-il, les habitants du Sahara demeurent unis derrière le roi Mohammed VI pour défendre l’unité de leur pays en suivant les pas de leurs ancêtres qui ont, depuis des lustres, fait allégeance au trône alaouite.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte les propos du président de la Ligue du Sahara pour la démocratie et les droits de l’Homme, Hamada El Bihi, qui vont dans le même sens que ceux d’Ould Rachid. L’ancien membre du Polisario souligne que la création d’une entité fantoche entre dans le cadre des agissements récurrents et stériles du Polisario et de l’Algérie à l'approche de chaque réunion du Conseil de sécurité sur la question du Sahara. Et El Bihi de rappeler que toutes les composantes de la société civile dénoncent la créature mort-née d’Aminatou, tout en appelant les organisations de droits de l’Homme à l’ignorer.
Hamada El bihi, qui a passé quatre décennies dans les camps de Tindouf avant de rejoindre la mère patrie, réaffirme que le plan d’autonomie constitue la solution qui garantit la dignité et la prospérité de la population du Sahara, tout en préservant son identité culturelle. Cette initiative, poursuit El Bihi, demeure par ailleurs la seule et unique solution pour mettre fin à ce conflit régional et arrêter les souffrances de la population séquestrée dans les camps de Tindouf. Du coup, l’ancien membre du Polisario a lancé un appel à la communauté internationale pour faire pression sur l’Algérie et ses pions polisariens, afin de contribuer à trouver une solution politique consensuelle à ce conflit artificiel.