Malgré sa récente tournée dans la région, incluant le Maroc, Staffan de Mistura, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, a demandé à rencontrer la délégation marocaine présente à New York pour participer à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Cette rencontre, non programmée à l’origine, a réuni l’émissaire onusien et la délégation conduite par Nacer Bourita, ministre des Affaires étrangères, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce 24 septembre.
Lors de ces échanges, les représentants marocains ont réitéré les principes immuables définis par le Roi Mohammed VI pour une résolution politique, réaliste et durable du différend.
Cette solution repose exclusivement sur l’Initiative marocaine d’autonomie, dans le strict respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.
Présentée comme l’unique base de discussion crédible, cette initiative est fermement soutenue par la communauté internationale, notamment par les États-Unis, qui jouent un rôle de premier plan sur ce dossier.
La dynamique internationale favorable à la marocanité du Sahara et à son initiative d’autonomie a également été au cœur des discussions.
Cette position, con-sensuelle, a été officiellement communiquée à la partie algérienne, tant par Massad Bolos, Haut conseiller du président américain pour les affaires africaines, que par De Mistura lui-même, lors de leurs passages respectifs à Alger.
Le compte-rendu de cette orientation a été transmis au ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, dont le département a par la suite cherché à en atténuer la portée en réaffirmant un attachement formel au cadre onusien, dans une tentative perçue comme visant à fragiliser le consensus émergent.
Parallèlement, des observateurs notent que l’entretien entre Bolos et De Mistura avait pour objet d’encourager ce dernier à œuvrer résolument en faveur du processus d’autonomie, en évitant toute proposition alternative jugée infructueuse.
Le conseiller américain s’est montré clair, en réitérant la doctrine des États-Unis: «une autonomie authentique sous souveraineté marocaine constitue la seule solution réalisable».
Une prise de position sans ambiguïté, publiquement partagée sur les réseaux sociaux, venant dissiper toute équivoque née de déclarations antérieures, relaie Al Ahdath Al Maghribia.
Cette séquence diplomatique intervient alors que s’intensifient les interrogations sur l’utilité de la MINURSO, au regard des mutations profondes sur le terrain qui ont rendu obsolète l’option du référendum.
Avec une décision, cruciale, attendue pour octobre 2025, la clôture de ce dossier paraît désormais suivre une trajectoire inéluctable, consacrant l’autonomie sous souveraineté marocaine comme l’issue la plus pragmatique et largement acceptée.









