Le régime algérien vient de prouver une nouvelle fois qu'il n'a d'autres soucis que de s'attaquer à l'intégrité territoriale du Maroc, la dernière et récente opération en date étant l'œuvre de Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et chef de la délégation algérienne à la 69e assemblée générale de l'ONU qui s'ouvre, ce mercredi, à New York. Lors d'une conférence-débat organisée, dimanche à Washington, par un think-tank, Lamamra a insulté l'histoire en estimant que "le règlement du conflit du Sahara occidental est un test de crédibilité vis-à-vis de la doctrine de décolonisation et des droits de l'homme". Le responsable algérien a réitéré sans vergogne, lundi, les mêmes propos devant le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et son envoyé spécial Christopher Ross. Son leitmotiv, "le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui".
"De qui se moque le régime militaire algérien qui ne jouit d'aucun respect ni crédibilité? Un régime despotique qui est essaie de tromper la communauté internationale alors que sa responsabilité et son implication dans le conflit du Sahara n'est plus à démontrer", relèvent des observateurs. "Nous sommes en face, rappellent-ils, devant un régime qui a créé, financé et hébergé le polisario, son bras armé pour déstabiliser le Maroc. Ce pays affirme que sa position est fidèle au respect du droit à l'autodétermination des peuples et aux droits de l'homme. Un leurre pour un régime qui se permet de bafouer les principes les plus élémentaires des droits de l'homme pour ces propres citoyens".
Le chef de la diplomatie algérienne a poussé le ridicule jusqu'à affirmer à Washington que l'action de l'Algérie est guidée par "le principe de non-ingérence" dans les affaires intérieures des Etats voisins. Cela fait environ 40 ans que ce régime viole ce principe vis-à-vis du Maroc, prenant en otage l'édification du Maghreb. Ce régime manie l'art du mensonge, de la supercherie et de l'imposture. Son rôle dans la région maghrébine est contesté autant qu'est celui dans l'instabilité du Sahel, au Mali, en Libye ou en Tunisie. En Libye, selon des experts internationaux, le régime algérien s'agite en craignant le spectre islamiste alors que dans le cas de la Tunisie, il redoute un fort rapprochement avec le Maroc.