Le Maroc a fait un grand pas pour affirmer sa souveraineté sur ses territoires, après l’inauguration du consulat américain à Dakhla et suite à l’accord tripartite signé à Rabat. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son billet «Au cœur de l'événement» daté du mardi 12 janvier, que, sans vouloir verser dans la complaisance et les propos dithyrambiques, il faut reconnaître que la diplomatie marocaine a réalisé des succès grandioses. Des exploits d’autant plus spectaculaires que notre diplomatie a dû se confronter, pendant des années, à d’énormes intrigues et manigances. A tel point que même les plus optimistes étaient convaincus qu’il serait difficile d’atteindre des résultats aussi probants.
Il va sans dire que le Polisario et son tuteur, l’armée du Palais El Mouradia, ont accusé le choc de l’inauguration du consulat américain à Dakhla. Il faut convenir que l’événement était de taille et d’une portée politique historique. Car le régime vert kaki et ses marionnettes croyaient que, malgré l’intensité des contacts et des actions de la diplomatie marocaine, le Royaume ne pourrait jamais réaliser un tel accord historique. Normal , donc, qu’ils soient envahis par une déception aussi amère, car les plus grands perdants dans ce tournant politique demeurent le Polisario et son parrain l’Algérie. D’autant que l’accélération des mutations diplomatiques s’orientent de plus en plus vers la mise en œuvre de la thèse du Royaume, basée sur l’autonomie sous souveraineté marocaine.
Le quotidien Al Akhbar rapporte qu’en parallèle, l’Algérie et son appendice s’éloignent, de jour en jour, de leur illusion de créer un Etat fantoche et du rêve des gouvernants d’El Mouradia d’obtenir un couloir économique et sécuritaire vers l’Atlantique. En vérité, cette transformation radicale dans la géopolitique de la région devrait être un moment de révision et d’autocritique pour ceux qui croient encore que le séparatisme demeure un choix plausible et possible. Car la création d’un Etat préfabriqué n’a pas de place dans l’Afrique du Nord et ne peut prendre pied ni dans le monde arabe, ni dans le monde islamique et encore moins au sein de la communauté internationale.
Autant dire que les ennemis de l’intégrité territoriale devraient s’adapter à l’évolution de la situation pour rattraper le temps perdu, avant qu’il ne soit trop tard. Le Polisario dispose d’une véritable occasion de surpasser les erreurs du passé, de se débarrasser du joug algérien et de mettre fin aux souffrances des familles dans les camps de la honte. Il est temps d’arrêter de faire du calvaire d’une partie des Marocains un fonds de commerce politique. Des Marocains que le destin et les illusions du séparatisme ont jeté entre les mains d’une junte séparatiste qui a fait d’eux les otages d’un voisin qui ne jure que par la haine contre notre pays.