Sahara: La souveraineté marocaine n'est pas négociable

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Le ministre délégué aux Affaires étrangères, Youssef El Amrani, a estimé dimanche qu'on n'a pas le droit de prendre en otage le destin de toute une région.

Le 30/06/2013 à 11h34, mis à jour le 30/06/2013 à 14h48

Commentant la déclaration officielle du Maroc sur le ferme rejet de la triple conditionnalité par l'Algérie pour normaliser les relations et ouvrir les frontières avec le royaume, le ministre délégué aux Affaires étrangères, Youssef El Amrani a estimé dimanche qu'on "n'a pas le droit de prendre en otage le destin de toute une région". "Les règles de bon voisinage, la coopération et la solidarité sont des valeurs universelles. Ce sont des paramètres internationaux qui ne sauraient être conditionnés par un état d'âme ou par des positions politiques", a-t-il commenté dimanche sur la radio Medi1.

"Nous sommes inscrits dans une logique de coopération et nous ne voulons pas hypothéquer l'avenir d'une population maghrébine", a souligné le ministre dans son commentaire.

Statu quo intenable pour toute la région

Selon Youssef Lamrani, "le statu quo aujourd'hui est intenable non seulement pour le Maroc et l'Algérie mais également pour l'ensemble des pays du Maghreb".

Dans son commentaire, ce dernier a poursuivi que "c'est pour cette raison là que nous pensons que la position qui a été exprimée par le porte-parole algérien passe sous silence ces réalités objectives. "Lorsque le Maroc s'est mis d'accord au plus haut niveau avec l'Algérie pour découpler le dossier du Sahara et le dossier des relations bilatérales, ce n'est pas pour appuyer la position algérienne sur la question du Sahara", a observé à sa juste valeur le ministre délégué dans son commentaire.

Le Maroc est "animé par une volonté claire et sincère qui a été décidée par Sa Majesté le roi pour renforcer la relation algéro-marocaine parce que nous voulons aujourd'hui plus que par le passé travailler pour l'approfondissement des relations bilatérales au bénéfice du peuple algérien et marocain et au-delà pour les peuples du Maghreb d'autant plus aujourd'hui que le contexte régional et international plaide pour cette relation", a conclu le ministre.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 30/06/2013 à 11h34, mis à jour le 30/06/2013 à 14h48