Elle vient de purger une peine de prison d’une année pour avoir tenté de faire passer une puce de téléphone mobile à un «terroriste» (Abou Hamza Al Masry), dans la prison de Belmarsh, et ce n’est pas tout…
Le beau-père de la femme n’est autre que l’ex-imam de la mosquée londonienne de Finsbury Park, reconnu coupable en 2014 devant le tribunal fédéral de Manhattan, de complot et prise d’otages, pour avoir aidé les ravisseurs de seize touristes occidentaux au Yémen, en 1998.
Relâchée, sa belle fille fait l’objet d’une procédure d’expulsion du Royaume-Uni, suscitant une vive polémique non seulement dans le pays d’outre-Manche mais à travers toute l’Europe. Le verdict de la Cour européenne rejetant cette procédure d’expulsion vient nourrir cette polémique, et défraie la chronique parlementaire au Royaume-Uni.
Mais qui pourrait-être cette dame sur qui tous les projecteurs ou presque sont aujourd’hui braqués ? C’est un député conservateur qui vient de révéler sa nationalité, en l’occurrence Philip Davies. Ce dernier a défié une décision de la Justice britannique interdisant de dévoiler aux médias l’identité de l’accusée, pour révéler, séance tenante, l’identité marocaine de l’intéressée, voire le lien familial qu’elle aurait avec l’imam radical «Abou Hamza Al Masry» condamné à la perpétuité par la justice américaine.
Les révélations du député conservateur Philip Davies font d’ailleurs les choux gras de la presse british, dont les quotidiens Guardian, Independent, Daily Telegraph, sans oublier les tabloïds Sun, Daily Mail, Daily Express…
Relayant les propos tenus par Philip Davies vendredi dernier devant la chambre des communes, la presse britannique a indiqué que le député conservateur avait «failli révéler» le nom de la belle fille d’Abou Hamza. Mais son identité marocaine, autant que son lien de parenté avec Abou Hamza Al Masry, font couler beaucoup d’encre outre-Manche.
Et cela risque de provoquer encore des vagues outre-Atlantique, puisque Abou Hamza a été condamné à la perpétuité par la justice américaine pour son soutien présumé au terrorisme.
D’après la presse britannique, la belle fille d’Abou Hamza aurait épousé un Britannique en 2002 et reçu l’aval des autorités de vivre au Royaume-Uni en 2015, avant que le couple ne se sépare. Maintenant, l'accusée risque d’être expulsée du Royaume-Uni, avec son seul fils né en 2011.







