Révélations sur l’architecture du gouvernement d’El Othmani

Saâd-Eddine El Othmani.

Saâd-Eddine El Othmani. . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Le futur gouvernement devrait rapidement voir le jour. En effet, le chef de gouvernement désigné, Saâd-Eddine El Othmani, vient de finaliser l’architecture du prochain Exécutif. Ainsi, des secteurs ministériels ont été fusionnés en pôles et les listes des ministrables arrêtées.

Le 31/03/2017 à 19h26

La configuration du futur gouvernement est finalisée. Il sera composé de 25 à 27 ministres et de cinq à sept secrétaires d’Etat. Par ailleurs, des secteurs ministériels ont été fusionnés en pôles. Ainsi, le ministère de la Justice et des libertés sera élargi aux droits de l’Homme, le département du Transport, de l’Equipement et de la Logistique inclura l’Eau, le ministère de l’Energie sera étendu au développement durable, le ministère de la Communication sera rattaché à celui de la Culture et l’Education nationale sera intégrée à l’Enseignement supérieur, la recherche scientifique et la Formation.

Dans son édition de ce week-end 1er et 2 avril, le quotidien Akhbar Al Yaoum rapporte que le Parti de la Justice et du développement (PJD) prendra en charge la gestion des ministères de la Justice, des libertés et des droits de l’Homme (Mustapha Ramid), de l’Equipement, des Transports, de la Logistique et de l’Eau (Aziz Rebbah), de la Culture et de la Communication (Mustapha El Khalfi), ainsi que du ministère chargé des relations avec le Parlement et du ministère chargé des Affaires générales et de la gouvernance.En plus de ces départements, les sources du quotidien ajoutent que le chef de gouvernement désigné tentera d’arracher un autre portefeuille ministériel au sein de l’Economie et des Finances.

Pour les autres partis de la coalition gouvernementale, ces mêmes sources soulignent que l’Union socialiste des forces populaires (USFP) bénéficiera de deux portefeuilles ministériels qui seront pilotés par Abdekarim Benatiq et Roukia Derham. Le premier secrétaire du parti, Driss Lachgar, n’aurait en effet pas déposé sa candidature.

S’agissant du quota du Mouvement populaire (MP), le quotidien fait savoir que le parti de l’Epi prendra en charge la gestion de quatre ministères et d'un secrétariat d’Etat qui seront dirigés par Mohamed Ouzzine, Fatna El Kihel, Nezha Bouchareb, Hakima El Haité et Hammou Ouhalli.

Pour l’Union constitutionnelle (UC), trois candidats sont donnés par les sources du quotidien, soit Mohamed Sajid, président du parti, Hassan Abayda et Driss Radi.

Concernant le Rassemblement national des indépendants (RNI), Mohamed Boussaid restera à la tête du ministère de l’Economie et des finances, Aziz Akhannouch poursuivra les chantiers de l’Agriculture et de la pêche maritime et Moulay Hafid Elalamy pilotera le pôle du Commerce et de l’Industrie. Enfin, le quotidien ajoute que les listes des ministres seront remises au chef de gouvernement désigné ce samedi au plus tard et que chaque formation politique devra proposer des femmes.

Par Mohamed Younsi
Le 31/03/2017 à 19h26