Rentrée politique: le gouvernement attendu au tournant

Saâd-Eddine El Othmani.

Saâd-Eddine El Othmani. . DR

Revue de presseKiosque360. Le gouvernement va-t-il saisir l'occasion de cette rentrée politique pour revoir son programme et se conformer aux dernières orientations royales? En tout cas, des partis de l’opposition donnent déjà de la voix, appelant à concrétiser rapidement la feuille de route royale.

Le 04/09/2018 à 18h23

La rentrée politique qui attend Saâd-Eddine El Othmani ne sera pas de tout repos. Le chef du gouvernement sera en effet particulièrement attendu au tournant, vu que les scènes politique et sociale espèrent de lui une révision du programme d’action de l’Exécutif, surtout après les nouvelles orientations royales, rapporte Assabah dans son édition du mercredi 5 septembre.

Le quotidien affirme ainsi que la rentrée politique, à travers l’ouverture prochaine de la session d’automne au Parlement, risque d’être marquée par des débats houleux, principalement à cause des fortes attentes des citoyens auxquelles le gouvernement doit répondre. Assabah précise que l’équipe d’El Othmani doit, aujourd’hui plus que jamais, concrétiser les objectifs qu’elle s’était fixée dans le programme gouvernemental qui lui avait valu l’obtention de la confiance du Parlement au début de son mandat.

La même source ajoute que le gouvernement El Othmani doit également rapidement mettre en œuvre les dernières orientations du roi incluses dans les derniers discours du Trône et de la Révolution du roi et du peuple. Ces orientations, ajoute le journal, sont considérées par l’opposition, notamment le parti de l’Istiqlal, comme un appel à cesser de perdre du temps dans la concrétisation des réformes urgentes qu’attendent les Marocains. Le parti de la Balance va encore plus loin et explique que les deux derniers discours du roi incluent une feuille de route claire et complète, traitant des problématiques aussi bien sociales qu'économiques, et répondant aux principales problématiques qui intéressent les Marocains, que ce soit l’investissement, la santé, l’éducation, la jeunesse, l’emploi…

Les orientations adressées au gouvernement, écrit Assabah, ne laissent plus d’excuses à l’Exécutif qui devra se pencher sur ces sujets et mettre en place un plan d’action d'urgence pour concrétiser ces réformes, d’autant qu’il s’agit là de domaines en souffrance.

Par Fayza Senhaji
Le 04/09/2018 à 18h23