Conformément aux directives énoncées dans le discours du Trône, qui a fixé la fin du mois en cours comme échéance pour la soumission des amendements, le bureau politique de l’USFP s’est réuni en début de semaine. Les responsables socialistes ont réaffirmé leur engagement total en faveur de ce chantier, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 7 août.
Cette réforme, selon eux, viendra consolider les acquis démocratiques, renforcer les institutions représentatives et impulser une nouvelle dynamique de développement.
Dans un communiqué, l’USFP a indiqué détenir une série de propositions concrètes destinées à enrichir les sept axes soumis par le ministère de l’Intérieur. Le parti a également insisté sur la nécessité d’un débat responsable et transparent, tout en appelant à accorder la priorité, lors de la prochaine rentrée parlementaire, à la refonte du mode de scrutin pour l’élection de la Chambre des représentants. Une attention particulière sera portée, selon les dirigeants socialistes, à la participation active des femmes et des jeunes dans l’élaboration des amendements.
De son côté, le bureau politique du PAM, réuni dimanche dernier, a salué la volonté royale inébranlable d’ancrer le choix démocratique comme pilier constitutionnel intangible. Les membres du parti ont également rendu hommage à l’appel du Roi en faveur d’un dialogue politique inclusif, gage de crédibilité et de transparence pour les prochaines échéances électorales. Une source interne n’exclut pas de nouvelles réunions au cours du mois d’août afin d’approfondir les discussions sur les propositions de l’USFP, relaie Al Ahdath Al Maghribia.
Par ailleurs, les formations politiques telles que le RNI, l’Istiqlal, le MP et l’UC, parmi d’autres, prévoient des réunions d’arbitrage en fin de semaine pour finaliser leurs contributions.
Rappelons que le ministre de l’Intérieur avait initié, samedi 2 août, une série de rencontres avec les chefs de partis en vue de préparer les législatives de 2026.
Les leaders politiques ont unanimement salué la démarche royale, qui privilégie la concertation et le dialogue comme fondements d’une démocratie institutionnelle robuste.
