Rabat: le conseil de la ville s’apprête à résilier les contrats avec les sociétés de gestion déléguée

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Revue de presseKioque360. Le conseil de la ville de Rabat a décidé d’entamer les premières démarches pour mettre fin au contrat qui le lie avec la société délégataire chargée de la gestion de distribution d’eau et d’électricité.

Le 21/10/2021 à 21h30

Le conseil de la ville de Rabat se prépare à résilier le contrat avec la société délégataire chargée de la gestion de distribution d’eau et d’électricité.

Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du vendredi 22 octobre, que ce projet est conforme à la décision du ministère de l’Intérieur visant à créer des structures étatiques chargées de la distribution d’eau et d’électricité ainsi que de l’assainissement dans les 12 régions du royaume. Selon des sources autorisées, la maire de Rabat et son bureau ont entamé les premières démarches pour la création d’une nouvelle société chargée de la gestion de ces deux secteurs.

Il faut rappeler que le ministère de l’Intérieur avait annoncé, il y a quelques semaines, qu’il ne renouvellerait pas les contrats avec les sociétés de gestion déléguée. Ces entreprises délégataires seront ainsi remplacées par des sociétés régionales multiservices (SRM) avec un statut de sociétés anonymes à actionnariat public. Ces SRM seront créées dans le cadre des réformes visant l’amélioration des entreprises publiques à travers l’élargissement des prérogatives des conseils de région.

Le quotidien Al Akhbar rapporte que du coup, les délégataires et les régies sortiront complètement de ce secteur. Il s’agit notamment des sociétés françaises et espagnoles qui gèrent la distribution d'eau et d'électricité ainsi que la collecte des déchets dans les grandes villes comme Casablanca, Rabat, Marrakech, Tanger et Fès. Ce faisant, les contrats avec la Lydec, Redal et Amendis expireront respectivement en 2026 et 2027.

Le nouveau système repose sur les principes de coopération et de solidarité entre les communes et entre celles-ci et les autres collectivités locales, comme le prévoit l’article 3 de la loi 113.14.

C’est ainsi que la Fondation de coopération entre les communes (article 134) est appelée à gérer, partiellement ou totalement, les transports en commun, le traitement des déchets, l’assainissement liquide et solide ainsi que la distribution d’électricité et d’eau potable.

Par Hassan Benadad
Le 21/10/2021 à 21h30