Passe d’armes entre Ilyas El Omari et Mohamed Ziane

Ilyas El Omari et Mohamed Ziane.

Ilyas El Omari et Mohamed Ziane. . DR

En s’en prenant vigoureusement, sur sa page Facebook, à Mohamed Ziane, Ilyas El Omari s’est attiré les foudres de ce dernier. Les deux hommes qui se connaissent depuis belle lurette se regardent désormais en chiens de faïence.

Le 19/06/2017 à 17h26

Ilyas El Omari a posté, dimanche 18 juin, sur sa page Facebook, un message dans lequel il fait part d’une communication téléphonique avec Mohamed Ziane. Le secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima dévoile les reproches qui lui ont été faits «amicalement» par l’avocat et secrétaire général du Parti marocain libéral (PML).

Selon El Omari, Ziane lui avait téléphoné pour remettre en cause l’appui apporté à une personnalité qui «ne le méritait pas». Le dirigeant PAMiste saisit l’occasion pour régler ses comptes avec son désormais ennemi juré qu’il n’a pas vu depuis 15 ans, selon ses dires. Pour commencer, il lui rappelle «son passé peu reluisant», l'accusant d’être derrière l’emprisonnement de Noubir Amaoui, secrétaire général de la Confédération démocratique du travail (CDT), et l’exil forcé de Abraham Serfaty.

Ilyas El Omari va plus loin en concluant son post par des propos acerbes à l’adresse de Mohamed Ziane: «Aie de la retenue et aie honte de toi-même alors que tu dépasses les 70 ans, ne pousse pas tes enfants et petits-enfants à fouiller dans ton passé honteux, ils fuiraient par peur de ceux à qui tu as causé beaucoup de malheurs et de peine».

Mohamed Ziane n’a pas tardé à répondre à son détracteur. «Je ne suis pas un homme du passé. Qui veut retourner dans le passé, cela le regarde». Et d’ajouter que «les propos d’El Omari ne sont pas un témoignage pour l’Histoire, mais des propos creux et sans aucune importance».

Le patron du PML juge la sortie de son vis-à-vis du PAM comme une «tentative de saboter les efforts pour trouver une issue à la crise du Rif».

Balle au centre.

Par Khalid Mesfioui
Le 19/06/2017 à 17h26