Les deux dernières sessions ordinaires du PI, tenues en fin de semaine dernière, dans les provinces d’Aousserd et Oued Eddahab, dans la région Dakhla-Oued Eddahab, ont montré que les relations demeuraient profondément tendues entre El Khattat Yanja, coordonnateur du PI de la région de Dakhla-Oued Eddahab, et Hamdi Ould Errachid, coordinateur des trois sections des régions du sud du PI.
C’est ce que confirme clairement la décision de la direction centrale du PI, qui a confié la supervision des travaux des deux sessions ordinaires en question à Omar Hjira, membre du comité exécutif du PI, au lieu de Hamdi Ould Errachid, qui présidait habituellement toutes les activités de l’Istiqlal dans les trois régions du sud, à savoir Dakhla-Oued Eddahab, Guelmim-Oued Noun et Laâyoune-Sakia El Hamra.
Autant dire que les désaccords profonds ayant éclaté entre El Khattat Yanja et Hamdi Ould Errachid, avant le dernier congrès national du PI, ont eu des répercussions sur les activités partisanes dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, indique Al Akhbar dans son édition du mardi 12 novembre.
Le quotidien souligne qu’«alors que des voix annonçaient que les jours d’El Khattat Yanja seraient comptés dans l’appareil organisationnel du PI dans la région, suite à ses positions contre l’homme fort du parti (faisant ainsi allusion à Hamdi Ould Errachid), il a prouvé devant ses partisans et des membres du comité exécutif du PI qu’il demeurait militant du parti dans la région Dakhla-Oued Eddahab, faisant savoir que le parti dira son mot lors des prochaines échéances électorales et arrivera en tête du peloton au niveau de la région».
Selon des interlocuteurs interrogés par le quotidien, «le nombre important de militants ayant assisté aux deux sessions ordinaires du PI tenues dans les provinces de la région a montré qu’El Khattat Yanja disposait toujours de pouvoirs dans la région, en dépit des coups qui l’avaient ciblé avant le dernier congrès du PI».
Les conflits entre les deux personnalités du PI, rappelle le quotidien, ont éclaté l’année dernière, quand «El Khattat Yanja avait déclaré que les élus et les militants du PI dans la région ne dépendaient d’aucune partie, et qu’ils demeuraient indépendants pour gérer leurs affaires partisanes en toute indépendance, loin de toute influence».
