Présentée par le secrétaire général Nizar Baraka, l’adoption par le Conseil national de la liste des 30 membres du nouveau Comité exécutif du PI a provoqué une avalanche de réactions, tout particulièrement dans la région de Dakhla-Oued Eddahab.
Selon Al Akhbar de ce mardi 8 octobre, «El Khattat Yanja, président du Conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab, n’a pas été retenu au sein de cette instance exécutive du parti, en dépit des pressions qu’avait exercées son clan avant et pendant le dernier congrès du parti en vue d’arracher un siège dans le nouveau comité exécutif du PI».
Interrogées par le quotidien, des sources informées indiquent que «cette course au nouveau comité exécutif du PI avait même provoqué une rupture totale entre El Khattat Yanja, coordonnateur du PI de la région de Dakhla-Oued Edahab, et Hamdi Ould Errachid, coordinateur des trois sections des régions du sud du PI».
Al Akhbar explique que «le secrétaire général du PI, Nizar Baraka, n’aurait pas proposé le nom d’El Khattat Yanja en raison d’une condition exigée par les statuts du parti, [celle du cumul] de deux mandats [dans le] Conseil national pour [être à même de] se présenter au Comité exécutif».
Cette disposition, qui a été à l’origine du blocage de la candidature d’El Khattat Yanja au Comité exécutif, avait fait l’objet de tentatives de réforme par les leaders du PI de la région de Dakhla-Oued Eddahab pour que la voie de la nomination président de cette région soit toute tracée, afin de lui permettre d’accéder à cette instance exécutive.
Cependant, précisent les sources interrogées par quotidien, toutes les tentatives de réforme de cette disposition n’ont pu aboutir, en raison des pressions exercées par Hamdi Ould Errachid, coordinateur du PI pour les trois sections des régions du sud du Royaume.
Après toutes ces batailles, écrit Al Akhbar, «il reste encore un espoir pour El Khattat Yanja d’accéder au Comité exécutif du PI, avec une liste de quatre membres supplémentaires, qui seront ajoutés par le secrétaire général».