L’opposition parlementaire est déterminée à mettre l’Exécutif en difficulté lors de cette dernière phase législative du mandat. Elle prévoit notamment de remettre sur le devant de la scène politique et médiatique plusieurs affaires ayant déjà suscité de vives polémiques.
D’après les sources du quotidien Assabah, qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end des 18 et 19 octobre, la pression relancée par l’opposition parlementaire porte notamment sur les subventions à l’importation du bétail et la situation de la médecine légale au Maroc.
Les mêmes sources expliquent ainsi que, parallèlement à l’accélération de l’examen du projet de loi de finances 2026 et des lois électorales, l’opposition prévoit de réactiver l’ensemble des mécanismes parlementaires de contrôle de l’action de l’Exécutif.
Dans ce cadre, l’opposition a appelé à débloquer la situation relative à la mission exploratoire temporaire sur la médecine légale, bloquée en 2023, et celle concernant les subventions à l’importation du bétail, entravée en 2024.
La pression de l’opposition aurait été concluante avec la structuration de la mission exploratoire temporaire sur la médecine légale par la commission de justice, de législation et des droits de l’homme et des libertés. Cette structuration a porté Malika Zekhnini, de l’USFP (opposition), aux commandes de la mission qui entamera son travail en novembre prochain.
La structuration de cette mission a été effectuée à la suite d’une demande adressée au président de la Chambre des représentants par Said Baaziz, président de la Commission de justice, de législation, des droits de l’Homme et des libertés. Cette mission, initiée en décembre 2023, a été clôturée en avril 2025 pour avoir dépassé sa durée réglementaire, rappelle le quotidien.
Dans le même temps, Assabah rapporte que les membres de la Commission des secteurs productifs de la Chambre des représentants se sont entendus pour tenir, lundi prochain, une réunion de structuration. Celle-ci portera sur la mission exploratoire temporaire concernant les subventions à l’importation de bétail, bloquée en 2024. Le quotidien rappelle qu’il s’agit de l’affaire des 437 millions de dirhams versés à 18 commerçants pour garantir l’approvisionnement en viande face à la sécheresse.








