Le front polisario vient d’apporter la preuve, une de plus, de son crasse opportunisme et de son exécrable manie à instrumentaliser la moindre occasion pour induire en erreur l’opinion publique internationale.
L’occasion de ce propos est la «manifestation» que le front séparatiste du polisario a organisée samedi dernier Place de la République, à Paris, en présence du soi-disant «ministre de la diaspora sahraouie», le dénommé Bachir Mustapha Sayed, dont le pedigree n’a rien à envier à celui de son chef, le tortionnaire Brahim Ghali, poursuivi pour crimes de guerre par la plus haute juridiction en Espagne, l’Audience nationale.
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Voici ce que cette «manifestation» a donné: quelques dizaines de personnes de la prétendue «diaspora sahraouie en France», épaulés par quelques gauchistes français en mal de renommée, dont la flamboyante députée de "France Insoumise" (parti de Jean-Luc Mélenchon), nommée Mathilde Panot, celle-là même qui a été interpellée dernièrement à Béjaïa et placée «en résidence surveillée» à Alger, avant d’être refoulée vers Paris.
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Mais passons, car ce minuscule «rassemblement» pro-polisario se tenait simultanément avec une manifestation pro-Kurde, celle-là géante, organisée au même endroit, Place de la République. Une «coïncidence» que les zouaves pro-polisario ont tenté en vain de mettre à profit de leur propagande à deux balles, pour induire en erreur l’opinion publique française.
Réduits à leur petite dimension par la manifestation pro-kurde monstre, organisée en riposte à l’offensive turque contre les rebelles kurdes planqués au nord-est de la Syrie, les zouaves pro-polisario ont essayé en vain de s’infiltrer au milieu de cette manifestation et arborer leur attirail de propagande en faveur de la chimérique «rasd».
Or, il s’est trouvé que les initiateurs de la manifestation pro-kurde avaient déjà eu vent du stratagème des activistes du polisario. Ils ont alors vite déployé un cordon sécuritaire autour de leur manifestation pour empêcher ainsi toute intrusion des activistes séparatistes du front polisario.
Résultat: les pauvres activistes pro-polisario ont fini par brasser de l'air et ruminer leur cuisante frustration de ne pas avoir pu récupérer la manifestation pro-kurde pour faire de la propagande en faveur de la "république des selfies".