Le collectif a dénoncé la tenue de cette réunion de propagande qui rassemblait une poignée d'individus rameutés par l’ambassade d’Algérie ainsi que quelques nervis du Polisario chargés d’assurer le filtrage des personnes à l’entrée de la salle. Le collectif a par la même déploré que l’université choisie comme lieu d'accueil soit prise en otage par des activistes aux discours creux et totalement mensongers.
Dans un tract intitulé "Non à la propagande anti-marocaine à l’université" qu’ils ont distribué, les membres du collectif ont décrié le fait que sous couvert d’une journée d’étude, des sbires du Polisario et certains de leurs valets et maîtres à penser aient consacré tous leurs efforts à distiller leur venin en direction du Maroc et à propager contrevérités et mystifications en séries.
Point d’orgue de la réunion, les intervenants ont brusquement plié leurs affaires lorsque l’assistance leur a réclamé des éclaircissements sur la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf. Ce à quoi ils se sont refusés de manière on ne peut plus honteuse.
Par ailleurs, des observateurs français du procès de Gdeim Izik, présents dans la salle, sont intervenus pour dénoncer un soi-disant compte rendu totalement erroné, partial et mensonger fait par un avocat qui a accumulé les propos les plus outranciers, allant jusqu’à accuser le tribunal d’antisémitisme.
Ils ont décrit les véritables conditions du déroulement du procès et toutes les garanties d’équité, d’impartialité et de justice qui l’ont entouré.