PAM: la tension est montée d’un cran entre Salaheddine Abou El Ghali et Samir Goudar

Samir Goudar.

Samir Goudar. . DR

Revue de presseLe membre de la direction collégiale du PAM, Salaheddine Abou El Ghali, et l’influent dirigeant Samir Goudar ont eu de vifs échanges lors de la réunion du bureau politique. Une tension qui n’a pas épargné certaines sections du parti. Cet article est une revue de presse d’Assabah.

Le 13/06/2024 à 22h01

La deuxième réunion du bureau politique du PAM a connu une passe d’armes entre un membre de la direction collégiale, Salaheddine Abou El Ghali, et l’influent dirigeant du parti Samir Goudar. Il a fallu l’intervention de Mehdi Bensaid, qui assurait l’intérim de la coordinatrice nationale Fatima Ezzahra El Mansouri, pour calmer les esprits, rapporte Assabah du vendredi 14 juin.

Le président de la région de Marrakech-Safi, Sami Goudar, chargé de diriger le pôle organisationnel, n’a pas accepté que le troisième membre du triumvirat empiète sur ses prérogatives. Des sources d’Assabah indiquent qu’il est impératif que Fatima Ezzahra El Mansouri intervienne pour calmer les esprits et éviter des «scissions» lors des prochaines réunions du bureau politique.

Les militants du PAM craignent, en effet, que les conflits ne se répercutent dans les régions et les provinces où les rapports entre certains cadres sont tendus. Des antennes du parti dans certaines provinces vivent au rythme des règlements de comptes.

Un paroxysme a été atteint quand certains cadres ont tenté de compromettre un parlementaire PAMiste dans une affaire de maison close. Malgré la gravité de ces luttes intestines, la commission d’éthique, dirigée par la présidente de l’organisation féminine du PAM, n’a pas daigné intervenir pour mettre fin à ce désordre.

En attendant, les militants s’impatientent pour connaitre le nom des cinq dirigeants qui seront choisis par la direction tripartie pour rejoindre le bureau politique, relaie Assabah. Ils s’attendent également à ce que la nouvelle direction entame la préparation anticipée des échéances électorales de 2026 en choisissant les cadres qui ont le plus de chance de réussir dans leurs circonscriptions. Il est aussi question de changement de certains secrétaires régionaux et provinciaux afin de créer une nouvelle dynamique organisationnelle.

Par Hassan Benadad
Le 13/06/2024 à 22h01