Nouvelle attaque à Es-Smara: le Polisario confirme sa nature terroriste, la récupération de la zone tampon devient une urgence

Une photographie de propagande du groupe terroriste Polisario illustrant l'attaque du vendredi 27 juin 2025 contre des cibles civiles dans la ville marocaine d'Es-Smara.

Une photographie de propagande du groupe terroriste Polisario illustrant l'attaque du vendredi 27 juin 2025 contre des cibles civiles dans la ville marocaine d'Es-Smara.

Perpétrés par la milice armée et applaudis par Alger, des tirs de projectiles ont de nouveau visé la ville marocaine d’Es-Smara. Des attaques ciblées contre des civils qui confirment le caractère terroriste du Polisario et soulignent la nécessité pour le Maroc de récupérer la zone tampon. Cet espace est devenu le lieu de crime d’une bande de mercenaires désormais visée par une loi américaine la qualifiant d’organisation terroriste.

Le 28/06/2025 à 09h25

Au cœur du Sahara marocain, Es-Smara a été, une fois encore, la cible d’une attaque terroriste du Polisario. Vendredi 27 juin, au moins cinq projectiles ont été tirés en direction de cette ville. Selon des témoignages recueillis sur place, les obus sont tombés à proximité d’une école et d’une base de la Minurso, sans faire de victime et entraînant quelques dégâts matériels.

Le Polisario a revendiqué ce nouvel acte terroriste. Mieux, l’organisation terroriste se réjouit d’avoir fait des victimes. Ce qui est faux. «Les unités de l’Armée de libération populaire sahraouie ont ciblé des bases ennemies dans le secteur de Smara, causant d’importantes pertes humaines et matérielles», selon un communiqué de «la direction politique de l’armée» repris par l’agence d’information du Front (SPS) et allègrement relayé par les médias algériens. Une tentative de justifier l’injustifiable, alors que la cible principale de ces attaques demeure clairement les populations civiles. Le communiqué conclut en réaffirmant la poursuite des «opérations militaires héroïques».

Il s’agit de la deuxième attaque contre Es-Smara après celle des 28-29 octobre 2024, qui avait fait un mort et plusieurs blessés, et de la troisième de ce type en quelques mois, après celle perpétrée à Mahbès le 10 novembre 2024, visant des civils sahraouis célébrant le 49ème anniversaire de la Marche verte.

Ces attaques interviennent alors que le Congrès américain examine une proposition de loi visant à inscrire le Polisario sur la liste noire des organisations terroristes. Mettant en application une promesse maintes fois réitérée, le député républicain Joe Wilson a introduit, jeudi 26 juin dernier, avec le démocrate Jimmy Panetta, une proposition de loi pour désigner le Polisario comme organisation terroriste étrangère aux États-Unis.

En cause: son rôle actif de proxy, notamment de l’Iran et du Hezbollah, avec la bénédiction d’un régime d’Alger mis à nu comme le grand proxénète du terrorisme international.

Face à cette répétition de frappes ciblées contre des populations civiles, les Nations unies sont appelées à sortir de leur réserve, en sachant que le Conseil de sécurité comme les forces onusiennes sur le terrain savent pertinemment que c’est le Polisario qui viole le cessez-le-feu, entrave la liberté de circulation, notamment dans la zone tampon, et qui est derrière ces attaques.

La communauté internationale est désormais placée face à ses responsabilités. Après avoir rompu le cessez-le-feu en novembre 2020 en bloquant le corridor d’El Guerguarat, le Polisario enchaîne les provocations avec le terrorisme pour seule arme. La multiplication des frappes, la nature des cibles et le soutien logistique apporté par l’Iran et l’Algérie ne laissent plus de doute sur l’évolution terroriste du mouvement séparatiste, au service d’intérêts étrangers.

En attendant, et de la même manière que le Maroc a pu sécuriser de façon définitive le passage frontalier de Guerguarat en chassant les éléments séparatistes qui y semaient la terreur, il devient également urgent de récupérer la zone tampon. Consenti par le Royaume dans le cadre du cessez-le-feu, cet espace est devenu une base arrière à partir de laquelle le Polisario mène ses opérations terroristes. Jusqu’à quand?

Par Tarik Qattab
Le 28/06/2025 à 09h25