Nouveaux témoignages sur les camps de Tindouf

"RASD", une entité vide de tout sens. Autant que le désert où elle été inventée par les généraux algériens!

RASD, une entité vide de tout sens. Autant que le désert où elle été inventée par les généraux algériens! . DR

Revue de presseKiosque360. De la situation de la jeune espagnole Mahjouba au témoignage d'El Bouihi Hmati, détenu pendant 40 ans par le polisario, la presse partisane s’indigne de la situation dans les camps de Tindouf.

Le 24/10/2014 à 07h47

La jeune Mahjouba Mohamed Hamdidaf, 23 ans, est une Sahraouie qui a grandi dans une famille adoptive en Espagne. En août, elle a appris la maladie de sa grand-mère, et souhaité rendre visite à sa famille biologique dans les camps de Tindouf… Mais bien mal lui en a pris: sous la pression des dirigeants du Polisario, son père a été contraint de lui retirer son passeport et son argent, en vue de la marier à l’un de ses cousins. C’est l’histoire que raconte l’Opinion, le quotidien de l’Istiqlal, dans son édition du 23 octobre. Toujours bloquée à Tindouf, elle a tout de même réussi à prévenir sa famille adoptive, en Espagne. Les autorités de la province de Valence ont été saisies, et ont décidé de retirer l’aide humanitaire octroyée chaque année aux camps du polisario.Libération, l’organe de l’USFP, aborde également la question en publiant le témoignage de El Bouihi Hmati, kidnappé à 6 ans et libéré après 40 ans passés dans les camps de Tindouf. «Je suis un citoyen marocain d’origine sahraouie et j’en suis fier. J’ai passé 40 ans dans les camps de l’humiliation et de la honte, loin de ma famille, de mes proches et de mon clan. J’ai voyagé à Cuba, en Libye et en Algérie pour recevoir des entraînements militaires intensifs et participer à des campagnes de provocation contre ma mère patrie», a déclaré l’ancien détenu lors d’une rencontre organisée mardi à la bibliothèque du royaume.L’ancien prisonnier juge indispensable de «commencer la mise en œuvre de l’initiative d’autonomie» des provinces du Sud, appelant les autorités marocaines à «davantage de communication avec la nouvelle génération des sahraouis (…) et à ouvrir la voie à ces jeunes pour prendre part au développement et contribuer effectivement à l’édification d’un Maroc nouveau, sur un socle fort de liberté et de dignité».

Par Khalid Mesfioui
Le 24/10/2014 à 07h47