Nouveau gouvernement: des ministres et des diplômes

Le roi Mohammed VI et Moulay El Hassan entourés des membres du gouvernement El Othmani nommés ce 5 avril à Rabat.

Le roi Mohammed VI et Moulay El Hassan entourés des membres du gouvernement El Othmani nommés ce 5 avril à Rabat. . DR

Jamais un gouvernement au Maroc n’aura été marqué par autant de diversité que celui qui vient d’être nommé par le souverain. Celle-ci touche à la fois à l’idéologie politique des ministres qui le forment, mais également à leurs profils et formations. Découvrez les diplômes des nouveaux ministres.

Le 07/04/2017 à 07h13

Au-delà de leur expérience professionnelle dans le secteur public ou dans le privé, ceux qui forment le gouvernement El Othmani témoignent aussi de formations très variées.

Saâd-Eddine El Othmani. Le nouveau chef de gouvernement désigné est titulaire d'un doctorat en médecine générale de la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, obtenu en 1986, ainsi que d'un diplôme en psychiatrie du CHU de Casablanca obtenu en 1994. El Othmani a également décroché un diplôme d'études supérieures (DES) en études islamiques à la faculté des lettres de Rabat en 1999.

Mustapha Ramid. Le seul ministre d’Etat du nouvel Exécutif et qui sera chargé des Droits de l’Homme est titulaire d'une licence en droit de l’université Hassan II de Casablanca. Mustapha Ramid a également suivi des études supérieures en religion à Dar Al Hadith Al Hassania où il a été diplômé en 1982.

Aziz Akhannouch. Le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a suivi des études supérieures au Canada à l'université de Sherbrooke où il a obtenu en 1986 un MBA en marketing.

Moulay Hafid Elalamy. A l’instar du président de son parti le RNI, El Alamy est diplômé de l'université de Sherbrooke. Il y a suivi des études en systèmes d’information.

Noureddine Boutayeb. Le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur est un ingénieur, diplômé de l'Ecole centrale Paris en 1979. Il est titulaire du diplôme d'études approfondies (DEA) en mécanique des sols (1981) et du diplôme d'ingénieur de l'Ecole nationale des ponts et chaussées (1981).

Abdelkrim Benatiq. Il est titulaire d’une licence ès lettres de l’université Mohammed V de Rabat et d’un diplôme d'études approfondies (DEA) en linguistique, option communication, de l’université de la Sorbonne. Il a également obtenu un diplôme d'études supérieures approfondies (DESA) en gestion des ressources humaines à l’Institut supérieur de gestion du personnel de Paris.

Abdelkader Aâmara. Le ministre de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau a obtenu un baccalauréat scientifique au lycée Omar Ibn Abdelaziz à Oujda en 1979. Il a par la suite regagné l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II de Rabat où il a obtenu en 1986 un doctorat avant de s’envoler vers la France, trois années plus tard, pour perfectionner ses connaissances.

Mohamed Laârej. Le nouveau ministre de la Culture et de la communication est titulaire d'un doctorat d'Etat en droit public. Il a également obtenu une licence en droit à l’université de Fès en 1987 puis un doctorat d’Etat en 2002 à Rabat.

Bassima El Hakkaoui. Au sein du nouveau gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani ne sera pas le seul pouvoir faire preuve de compétences en psychologie. Bassima El Hakkaoui, ministre de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social est titulaire d'un diplôme d'études supérieures (DES) et d’un diplôme d'études approfondies (DEP) en psychologie sociale.

Mohamed Aujjar. Le successeur de Mustapha Ramid à la tête du ministère de la Justice est licencié en droit à l'université Mohammed Ier d'Oujda. Mohamed Aujjar a par ailleurs suivi plusieurs stages de formation dans le domaine de la presse et de l'information aux Etats-Unis, en France et au Portugal.

Aziz Rebbah. Ingénieur de formation spécialisé dans les nouvelles technologies de l'information, l’ancien ministre de l’Equipement, du transport de la logistique aura désormais en charge le département de l’Energie et des mines. Titulaire d’un bac à dominante mathématiques obtenu au lycée Mohammed V de Kénitra, en 1981, Aziz Rebbah est ingénieur diplômé de l'INSEA en 1985 et a obtenu un master en génie logiciel à l'université Laval de Québec en 1992.

Jamila El Moussalli. La secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme, du transport aérien, de l’artisanat, de l’économie sociale, chargée de l’Artisanat et de l’économie sociale a obtenu une licence en lettres en 1992 à l'université Ibn Zohr d’Agadir. La PJDiste est également titulaire d'un diplôme d'études supérieures de l'université Mohammed V de Rabat en 1999 et d'un doctorat en histoire obtenu en 2010 à l'université Hassan Ier d'Oujda.

Hamou Ouhelli. Nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, chargé du Développement rural et des eaux et forêts, Hamou Ouheli a suivi ses études secondaires au lycée Tarek Ibnou Ziyad d’Azrou. Il est titulaire d'un diplôme de médecin vétérinaire de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II et d’un doctorat de troisième cycle de l’université de Toulouse obtenu en 1985.

Charafat Afilal. Celle qui est chargée de l'Eau depuis 2013 connaît bien son sujet. Charafat Afilal a en effet été ingénieur à l'Office national de l'eau potable (ONEP) pendant plusieurs années, capitalisant sur son diplôme obtenu en 1997 à l’Ecole Mohammedia d’ingénieurs.

Mbarka Bouaida. La native de Guelmim est titulaire d'un MBA de Hull university en Angleterre, d'un master en communication de l'université de Toulouse et d'un diplôme de l'Ecole supérieure de gestion de Casablanca.

Mustapha El Khalfi. C’est sans conteste l’un des curriculum vitae qui retient le plus l’attention dans le nouveau gouvernement. Mustapha El Khalfi se distingue en effet de ses collègues par ses trois baccalauréats: en sciences mathématiques, en sciences expérimentales et en lettres. Celui qui se chargera des relations entre le gouvernement et le Parlement est par ailleurs titulaire de trois licences (en physique, en droit et en études islamiques), ainsi que d’un DEA sur le projet politique du mouvement islamique au Maroc. Il prépare également un doctorat sur les approches anglo-américaines relatives aux mouvements islamiques.

Mohamed Najib Boulif. Considéré comme un des grands profils de son parti, Boulif est titulaire d'une maîtrise en gestion des entreprises et d'une autre en économétrie de l'université de Dijon (France). Lauréat de l'Institut français de pétrole, spécialisé en économie de l'énergie (1986), il a obtenu un doctorat national, dans la même spécialité à l'université de Paris II (1989) et un PHD de l'université de Fès en 1996.

Larbi Bencheikh. L’ancien directeur de l’OFPPT est lauréat de l'Ecole nationale des travaux publics de l’État à Lyon en France. Il a obtenu son diplôme en 1983.

Lahcen Daoudi. Le ministre délégué auprès du chef de gouvernement désigné, chargé des Affaires générales et de la gouvernance, est titulaire d'une licence, d'un DEA et d'un doctorat en sciences économiques de l'université de Lyon II en France. Il a également obtenu un doctorat dans la même discipline à l'université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès.

Nabil Benadellah. Le secrétaire général du PPS et ministre de l’Aménagement du territoire national, de l'urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville est titulaire d'un diplôme supérieur de l'Institut national des langues et civilisations orientales à Paris (INALCO-1985). Il s’est spécialisé durant sa formation, dans les relations internationales.

Mohamed Boussaid. Le ministère de l’Economie et des finances est titulaire d'un diplôme d'ingénieur de l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées-ENPC-Paris, option génie industriel, en 1986. Il a également obtenu un Master of business administration (MBA) de l'International school of business de l'ENPC, en 2000.

Lhoucine Louardi. Le professeur Louardi a été doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca et professeur de l'enseignement supérieur dans la même faculté. Spécialiste en anesthésie-réanimation ainsi qu'en médecine d'urgence et de catastrophe, il a suivi sa formation à la faculté de médecine de Casablanca alors qu’il travaillait en même temps comme infirmier.

Rachid Talbi Alami. Docteur en gestion et finance, option finances locales à l'université de New York aux Etats-Unis, Rachid Talbi Alami a fait ses études supérieures à l'université Mohammed V à Rabat. Il est chargé dans le nouveau gouvernement du ministère de la Jeunesse et des sports.

Mohamed Hassad. L’ancien ministre de l’Intérieur est diplômé de l'Ecole polytechnique des ingénieurs de Paris en 1974 et de l'Ecole nationale des ponts et chaussées de Paris en 1976. Il aura à sa charge le département de l’Education nationale.

Abdelouafi Laftit. Celui qui va remplacer Mohamed Hassad à l’Intérieur a un parcours similaire à son prédécesseur. Il est en effet diplômé de l'Ecole polytechnique de Paris en 1989 et de l'Ecole nationale des ponts et chaussées en 1991, comme Hassad.

Ahmed Toufiq. Le ministre des Habous a poursuivi ses études primaires et secondaires à Marrakech. Il a obtenu, en 1968, une licence ès lettres, option histoire de la faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat. Il est également titulaire d'un certificat en archéologie.

Nasser Bourita. Après une licence en droit public, option relations internationales, de la faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales à Rabat en 1991, le nouvel homme fort de la diplomatie marocaine a obtenu un certificat d'études supérieures en relations internationales (1993), puis un DES en droit international public en 1995 de la même faculté.

Mohamed Yatim. Le novice dans le gouvernement, mais un des leaders du parti du chef de l’Exécutif, est titulaire d’une licence en philosophie obtenue à l’Ecole supérieure des enseignants et d’un diplôme d’étude supérieure en sciences de l’éducation à l’université des sciences de l’éducation de Rabat.

Mohamed Sajid. Une seule ligne dans son CV à la rubrique diplôme mais un parcours professionnel assez riche. Le SG de l’UC et ministre du Tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale est diplômé en commerce de l’Ecole supérieure de commerce de Lille en France.

Mounia Boucetta. C’est sans nul doute l’une des bonnes surprises de la nouvelle équipe gouvernementale, tant la dame a déjà largement fait ses preuves dans l’administration et dans le privé. Mounia Boucetta est ingénieur d’Etat en génie des procédés industriels de l’Ecole Mohammedia ingénieurs, diplôme qu'elle obtient en 1990.

Lamia Boutaleb. Elle est diplômée de l'Ecole des hautes études commerciales (HEC) de Lausanne et possède également un MBA de la Wharton school of business de l'université de Pennsylvanie. Elle est également alumni de la Harvard business school. Elle occupera le poste de secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme, du transport aérien, de l’artisanat et de l’économie sociale, chargée du Tourisme.

Othman El Ferdaous. Celui qui incarne la jeunesse dans le nouvel Exécutif est titulaire d’une maîtrise en finance de l’Ecole Audencia de management de Nantes ainsi que d’une maîtrise en journalisme de Sciences Po Paris. Il a également obtenu l’année dernière un executive master à l’Ecole nationale d’administration (ENA).

Nezha El Ouafi. Le nouveau visage au Développement durable est titulaire d’un doctorat en sociologie de l’université Mohammed V de Rabat, d’un master en sociologie spécialisée de la Sorbonne nouvelle à Paris, France. Elle détient aussi un diplôme universitaire, obtenu en 1996 à l’université de langue et de littérature arabes de Marrakech.

Rokia Derham. La secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, chargée du commerce extérieur, a suivi des études de commerce et de gestion sanctionnées d’un diplôme de l’IIHEM de Rabat.

Khalid Samadi. Le secrétaire d'Etat en charge de la Recherche scientifique a obtenu en 2000 un doctorat d'Etat en études islamiques à l'université Benabdellah de Fès. Auparavant, il avait obtenu à l'université Mohammed V de Rabat un diplôme d'études supérieures, ainsi qu'un diplôme de l'Ecole nationale des enseignants.

Mohamed Hajoui. Le nouveau secrétaire général du gouvernement est titulaire d'un doctorat en droit public à l'université de Paris II.

Fatna Lkhiyel. La secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, chargée de l’Habitat a fait des études de médecine généraliste, avant de se spécialiser en santé publique.

Mohamed Ben Abdelkader. Le ministre délégué chargé de la réforme de l’Administration et de la fonction publique est titulaire de deux masters en sciences de communication à la faculté des lettres et sciences humaines de Rabat, ainsi qu'en études diplomatiques approfondies à la faculté des sciences juridiques Souissi de Rabat. Il a en outre obtenu un certificat de spécialité en cycle international d’administration sur la "pratique de la négociation internationale" à l’Ecole nationale d'administration de Paris (ENA).

Par Younès Tantaoui
Le 07/04/2017 à 07h13