Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, a annoncé que le gouvernement était prêt à réviser l’indice socio-économique du ménage, servant de base au programme de soutien direct après une première évaluation visant à identifier ses lacunes.
Intervenant en tant qu’invité sur un programme télévisé de 2M, le secrétaire général du parti de l’Istiqlal a insisté sur l’importance, cruciale, du chantier de généralisation de la protection sociale, rappelant qu’il s’agit d’un projet royal, indique le quotidien Assabah dans son édition de ce mardi 7 octobre. Il a rejeté toute réduction de ce programme à ses seules insuffisances, soulignant que l’État consacre 10 milliards de dirhams au financement du programme «Amo Tadamoune», qui bénéficie à 12 millions de citoyens.
Nizar Baraka a également pointé les déséquilibres constatés dans le système d’aide médicale (RAMED), notant que près de 30% des bénéficiaires n’étaient pas éligibles au soutien. Selon lui, ces constats révèlent des manquements anciens et actuels, mais ne doivent pas occulter les progrès réalisés.
Il a rappelé que la couverture sanitaire s’étendait désormais à 80-85% de la population et que le gouvernement assumait pleinement la responsabilité des résultats de son mandat, qu’il s’agisse de succès ou d’échecs, a-t-on pu lire.
Le leader politique a exprimé une inquiétude partagée concernant la faible participation possible aux prochaines élections législatives. Selon lui, ce contexte impose aux partis politiques de revoir leurs méthodes de communication et de reconquérir la confiance des citoyens, relate Assabah.
Dans ce cadre, l’Istiqlal a invité les jeunes à s’engager activement dans un dialogue responsable et constructif, à la fois au sein des institutions et dans les médias publics, pour discuter des questions sociales et trouver des solutions concrètes.
Lors de sa réunion tenue la semaine dernière sous la présidence de Baraka, le parti a notamment examiné l’évolution politique dans le Royaume, reconnaissant que les revendications de la jeunesse sur les droits sociaux et l’amélioration de la qualité des services de santé sont légitimes et s’inscrivent pleinement dans les grandes réformes menées par le gouvernement pour moderniser le système de santé national, a-t-on encore pu lire.
L’Istiqlal a réaffirmé sa conviction quant à la justesse de ces revendications et a appelé à traiter rapidement les problèmes de gouvernance du secteur public de la santé, à améliorer les infrastructures d’accueil et à renforcer l’efficacité et la qualité des services.
Le parti a fermement condamné les débordements survenus lors des récentes manifestations, y compris les actes de violence, de vandalisme et les agressions contre les forces de l’ordre et les biens publics et privés.
Le parti a aussi rappelé que de telles actions constituaient une menace pour la sécurité, l’ordre public et la stabilité sociale, et sont contraires aux droits, libertés et valeurs démocratiques qui reposent sur le dialogue et la responsabilité comme cadre de l’expression libre individuelle et collective.








