La Fédération de la gauche démocratique (FGD) espère pouvoir former un groupe parlementaire à l’issue des élections législatives du 7 octobre pour le renouvellement des membres de la Chambre des représentants.«Gagner le nombre de sièges qui nous permettra de former un groupe parlementaire est notre objectif», affirme ainsi la secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib.
Lors d’une conférence organisée, mardi à Casablanca, par le centre Tarik Ibn Ziad, elle a souligné que ce «groupe parlementaire serait utile au pays et œuvrerait pour rompre avec les méthodes de gestion politique en vigueur au Parlement».
Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce jeudi 22 septembre, la secrétaire générale du PSU, qui a surtout été très critique vis-à-vis du Parti de la Justice et du développement (PJD), du Parti du Progrès et du socialisme (PPS) et du Parti Authenticité et modernité (PAM), a affirmé que «son parti était en mesure d’initier des réformes et des changements dans le pays, sans sceller d’alliance avec une grande formation politique».
S’agissant des législatives et de la campagne électorale qu’entend mener la Fédération de la gauche démocratique, elle a fait remarquer que le manque de moyens pourrait négativement impacter sa campagne électorale.«Les autorités compétentes nous ont versé 750.000 dirhams. Avec ce montant, nous ne pourrons pas faire des impressions de qualité, investir dans la communication, d'autant plus que chaque candidat doit recevoir 5.000 dirhams», a tenu à expliquer la secrétaire générale du PSU.
