De vifs échanges ont éclaté lorsque les deux parties ont proposé, chacune de son côté, aux participantes à la réunion deux listes au lieu d’une pour diriger les travaux de la commission préparatoire du prochain congrès du Conseil national des femmes harakies. Dans un vacarme assourdissant, les deux courants sont restés campés sur leurs positions, refusant toute concession qui aurait permis aux travaux d’aboutir à une liste consensuelle.
Certaines militantes ont ouvertement critiqué la liste présentée par le Bureau sortant du Conseil national des femmes harakies, présidé par l’ex-ministre de l’Habitat Nouzha Bouchareb. Selon Fatima Mazzi, ancienne députée et proche de Halima Assali, «les règles démocratiques devraient prévaloir pour pouvoir proposer une liste appelée à œuvrer pour l’intérêt de la femme harakie», a-t-elle affirmé dans une déclaration pour Le360.
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Driss Sentissi, membre du bureau politique du Mouvement populaire, a quant à lui proposé l’arrêt des travaux, au motif que «le quorum des participantes n’a pas été aujourd’hui atteint», mais également pour «permettre aux deux parties de trouver un terrain d’entente».