Le secrétaire général du Mouvement populaire, Mohand Laenser, affirme que l’organisation de nouvelles législatives est une solution peu envisageable pour sortir de l’impasse à laquelle fait face Abdelilah Benkirane pour la constitution de sa majorité gouvernementale.
Même si ce blocage impacte négativement les institutions du pays et consolide la situation de paralysie générale, envisager de nouvelles élections est une option à exclure. C’est ce que rapporte le quotidien Assabah, dans son édition de ce lundi 21 novembre.
D’après le journal, Laenser espère que, lors des tout prochains jours, cette situation sera réglée. Pour la constitution de sa prochaine équipe, Abdelilah Benkirane, en tant que chef du gouvernement, a déjà entamé le deuxième round des négociations. Le secrétaire général du Mouvement populaire estime que la façon avec laquelle une certaine majorité a voulu imposer ses opinions, au cours des quelques derniers jours, est à remettre en cause.
Dans une déclaration au journal Assabah, Laenser a souligné que le Mouvement populaire n’était pas contre la participation du parti de l’Istiqlal au prochain gouvernement. Mais le MP a précédemment confirmé son soutien au retour de l’ancienne composition de l’équipe gouvernementale (RNI, PPS, MP et PJD).Le secrétaire général du MP a assuré, par ailleurs, que son parti n’était pas prêt à participer à un gouvernement dont les seuls alliés sont l’Istiqlal, le PPS et l’USFP. Pour l’homme politique, il est essentiel que le MP soit épaulé par le RNI et l’UC afin d’assurer un équilibre. D’ailleurs, «cet équilibre est primordial dans une majorité gouvernementale et tout à fait réalisable si tous les partis font de l'intérêt de la nation une priorité», estime Mohand Laenser.