Après la polémique déclenchée par l’autorisation accordée par le président du Conseil de la ville de Meknès, Abdellah Bouanou, aux parcs d’attraction dans plusieurs espaces publics de la ville, notamment sur la place Zine El Abidine, proche de la fameuse place de Lahdim, les autorités provinciales opposent leur veto. Raison principale: la situation épidémiologique au Maroc.
Dans sa livraison du 13 août, le quotidien Al Massae rapporte que le gouverneur s’est adressé au président du Conseil de la ville de Meknès, Abdellah Bouanou, lui demandant de cesser d’octroyer des autorisations à ces parcs d’attraction en raison de leur danger sanitaire dans un contexte de propagation de la Covid-19.
Dans cette lettre consultée par le quotidien, les autorités provinciales soulignent que les autorisations accordées à ces espaces de divertissement sont en contradiction avec les décisions annoncées par le gouvernement, notamment les mesures restrictives, pour freiner la propagation du virus. Et d’ajouter que la situation épidémiologique que vit actuellement le pays ne permet pas l’ouverture de ces parcs d’attractions, par crainte qu’ils ne se transforment en foyers de contamination.
Les autorités provinciales exhortent ainsi le maire de la ville, Abdellah Bouanou, à activer les services compétents de la commune afin d’œuvrer pour la suspension des autorisations accordées aux parcs d’attractions et aux manèges jusqu'à la fin de l’état d’urgence.
Le quotidien rappelle dans ce sens que ces parcs mobiles connaissent une affluence importante. Selon la même source, des dizaines de personnes s’y rendent sans aucun respect des mesures restrictives annoncées par l'Exécutif pour freiner la propagation du Covid-19. Ce qui représente un réel danger pour les citoyens, car ces manèges pourraient être un facteur de transmission du virus entre les visiteurs qui, pour la majorité, s’y rendent sans masque, et sans respect de la distanciation physique.
