En visite à Madrid les 20 et 21 mars, des membres du parlement européen mandatés pour enquêter sur l’affaire du logiciel espion Pegasus ont essayé tant bien que mal de provoquer le gouvernement espagnol. Le lobby hostile au Maroc n’a pas lésiné sur les efforts pour accabler le Royaume chérifien et provoquer une crise entre les deux pays voisins. En vain, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 24 mars.
A l’issue de la visite dans la capitale espagnole, les députés européens ont tenu une conférence de presse pour exprimer leurs doutes relatifs à l’utilisation du logiciel Pegasus par le Maroc. Les parlementaires ont même été jusqu’à accuser le Royaume ibérique d’être derrière cet espionnage. Des accusations que le gouvernement espagnol nie en bloc, rejetant toutes les allégations formulées à l’encontre du Maroc.
Selon des sources gouvernementales citées par l’agence de presse ibérique EFE, toutes les tentatives d’accusation d’un pays tiers, particulièrement le Maroc, pour l’utilisation du logiciel espion Pegasus ne sont que des spéculations. D’après les mêmes sources, on ne sait pas qui a espionné le gouvernement espagnol.
Dans les colonnes d’EFE, ces sources gouvernementales s’interrogent: «Sur quelle base accuse-t-on le Maroc», en référence aux enquêtes menées par le tribunal suite à une plainte déposée par le procureur général, mais aussi aux accusations adressées au gouvernement espagnol pour son présumé refus de collaborer avec les parlementaires européens, contextualise le quotidien Al Ahdath Al Maghribia.
D’après le journal arabophone, cette visite de travail des parlementaires européens à Madrid intervient au moment où un lobby hostile au Maroc s’active au parlement européen pour porter atteinte au Royaume.