La majorité au sein de la commune urbaine de Rabat, composée des élus du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Parti authenticité et modernité (PAM) et du Parti de l’Istiqlal (PI), serait sur la voie de la réconciliation.
C’est du moins ce qui ressort de la réunion tenue par la présidente de la commune urbaine de Rabat, Asmae Rhlalou, du RNI et le président du groupe des élus du PAM à la mairie de Rabat, Brahim Joumani. Cette réunion aurait été sanctionnée par «un compromis entre les deux parties», rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 8 et 9 juillet.
Car, explique la même source, juste après cette rencontre, «le PAM a retiré sa demande de tenue d’une session extraordinaire du conseil qui avait été déposée officiellement sur le bureau de la présidente». La demande en question avait surtout exigé «le lancement d’un audit financier de la société Rabat Parking», qui avait recouru aux «sabots» dans les rues de la capitale.
«Ladite société, dont la gestion avait été confiée à l’époux de la présidente de la commune, Saâd Benmbarek, peinait à générer des revenus pour la ville», rappelle la même source. Le revirement du groupe des élus du PAM a suscité des critiques et des polémiques au sein de cette formation politique, la deuxième au sein de la mairie, indiquent les sources du quotidien.
Le PAM, rappelle encore le quotidien, avait saisi officiellement la présidente de la commune urbaine de Rabat, Asmaa Rhlalou, pour l’appeler «à tenir une session extraordinaire du conseil, suite au recours de la société de développement local (SDL), Rabat Parking, aux sabots». Cette société, avaient fait savoir plusieurs élus, serait dans «l’incapacité d’assurer son équilibre financier, menaçant la ville d’une catastrophe sociale», rappellent les mêmes sources.