Depuis la démission de Taoufik Kamil, époux de la présidente de la commune urbaine de Casablanca, Nabila Rmili, de son poste de vice-président chargé de l’Urbanisme, ce poste demeure vacant, depuis près de deux ans.
Une situation qui a poussé des élus de l’opposition à s’interroger sur le sort de la gestion du secteur de l’urbanisme et sur la cause de la vacance de ce poste de vice-président.
«La vacance de ce poste soulève plusieurs interrogations sur l’identité de la partie qui examine et valide les dossiers relatifs à l’urbanisme depuis presque deux ans», a déclaré Abdessamad Haiker, président des élus du parti de justice et de développement (PJD) au conseil de la ville de Casablanca.
Il s’est interrogé, lors de la conférence de presse organisée en marge de la session extraordinaire tenue par la mairie, sur «l’attitude de la présidente de la commune urbaine de Casablanca qui aurait préféré ne pas appliquer les lois en vigueur en vue de pourvoir ce poste qui devait être occupé par un élu du Rassemblement national des indépendants (RNI)».
Dans sa réplique, indiquent les sources du quotidien Al Akhbar qui rapporte l’information ce mardi 1er août, la présidente de la commune urbaine de Casablanca, Nabila Rmili, affirme qu’«elle prend en charge, en personne, les dossiers relatifs à l’immobilier et l’urbanisme, sans l’intervention d’aucune partie».
La maire de Casablanca a aussi souligné qu’elle ne délèguera «pas la gestion du secteur de l’urbanisme ni à un vice-président du Rassemblement national des indépendants, ni à un autre élu appartenant aux partis composant la majorité qui dirige la mairie».
La réplique de la présidente de la commune urbaine de Casablanca, font remarquer les mêmes sources, était adressée notamment aux élus du PJD qui l’accusaient ouvertement d’avoir informellement confié le secteur de l’urbanisme à une tierce partie, qui le gèrerait en dehors des circuits formels et officiels de la mairie.
Une allégation que rejette catégoriquement Nabila Rmili.