«Nous saluons hautement les efforts consentis par le Maroc pour renforcer le cadre juridique de la lutte contre le blanchiment d’argent», a souligné la porte-parole régionale du département d'Etat américain, Geraldine Gassam Griffith, dans une déclaration à la presse, en marge des travaux d’un atelier qui réunit de hauts responsables de l’action pénale et des enquêtes judiciaires dans la lutte contre le blanchiment d’argent des Etats-Unis, du Royaume-Uni et du Maroc.
Faisant savoir que cette rencontre met en avant le partenariat «étroit» qui lie les Etats-Unis au Maroc, la diplomate a appelé à renforcer davantage ce partenariat.
Lire aussi : Crimes financiers, blanchiment d’argent, financement du terrorisme… Le bilan du ministère public
La porte-parole régionale du département d'Etat américain a, par ailleurs, indiqué que cet atelier, qui examine les meilleurs moyens pour lutter contre le blanchiment d’argent dans les différentes régions du monde, reflète l’importance accordée par les Etats-Unis au blanchiment d’argent.
Pendant deux jours, les participants à cet atelier discuteront des outils juridiques marocains disponibles pour annexer les accusations de blanchiment d’argent aux accusations criminelles substantives, ainsi que des techniques spécifiques pour développer des enquêtes financières plus approfondies.
Les participants examineront également les mesures que les procureurs de chaque pays peuvent employer, ensemble avec les partenaires des organismes de l’application de la loi, dans les enquêtes sur le blanchiment d’argent.
