L’université d’été du Polisario, un festival de débauche et de divisions

Brahim Ghali, le chef du Polisario.

Revue de presseDepuis plus de deux décennies, la ville algérienne de Boumerdès abrite une sinistre mascarade sous le nom d’«université d’été» des cadres du Polisario. Financée par les services secrets algériens, cette prétendue université, loin d’être un forum politique, s’est muée en un théâtre de débauche et de manipulation, révélant l’ampleur de la corruption morale et des divisions au sein du mouvement séparatiste. Une revue de presse tirée d’Assabah.

Le 10/08/2025 à 19h54

Depuis plus de vingt ans, les services de renseignement algériens investissent des millions de dollars dans une prétendue «université d’été» à Boumerdès, officiellement destinée à former les cadres du Polisario. «En réalité, cette rencontre annuelle, présentée comme un creuset idéologique, n’est qu’une couverture pour des pratiques immorales et une instrumentalisation éhontée des populations des camps de Tindouf», notee Assabah du lundi 11 août.

Ce qui devait être une plateforme de réflexion stratégique s’est rapidement transformé en un repaire de débauche où des femmes sahraouies, issues des camps ou des villes du Sahara, sont attirées sous de faux prétextes pour servir les plaisirs des dirigeants du Polisario et de leurs parrains algériens.

Des témoignages accablants dépeignent une scène de corruption morale généralisée, où les promesses et les trahisons se succèdent dans une indifférence cynique. Les victimes de ces agissements, souvent abandonnées après des grossesses non désirées, se retrouvent livrées à elles-mêmes, certaines contraintes de subir des avortements clandestins dans des conditions précaires.

Ces récits sordides, longtemps tus, circulent désormais ouvertement, au point que de nombreux Sahraouis interdisent à leurs proches de participer à ce simulacre. Sur le plan politique, l’échec est tout aussi cuisant. Loin d’unifier les rangs séparatistes, cette mascarade a exacerbé les divisions internes, les luttes tribales et l’incompétence notoire des dirigeants.

«Les déclarations incohérentes des responsables polisariens reflètent un mouvement en plein désarroi, incapable de s’adapter à la nouvelle donne régionale, où la souveraineté marocaine sur le Sahara ne cesse de s’affirmer», souligne Assabah.

Ainsi, ce qui devait être un outil de propagande s’est retourné contre ses concepteurs, révélant au grand jour la duplicité algérienne et la déliquescence morale du Polisario. Une farce tragique, dont les seuls véritables perdants sont les populations sahraouies instrumentalisées, tandis que les sponsors de cette machination continuent impunément à alimenter un conflit dont ils tirent cyniquement profit.

Par Hassan Benadad
Le 10/08/2025 à 19h54