"L'UJPLA se félicite de la manière avec laquelle est intervenue l'armée marocaine, avec professionnalisme et sans effusion de sang, pour rétablir la libre circulation des personnes et des biens au passage frontalier d'El Guerguarat", indique l'organisation dans un communiqué.
"Prenant acte des derniers développements au Sahara et de l’intervention des Forces Armées Royales pour rétablir la libre circulation des personnes et des biens entre le Royaume chérifien et son prolongement africain", l'UJPLA souligne qu'"elle tient à informer l’opinion publique continentale et internationale qu'elle s’élève, de par ses principes fondateurs, contre toutes les formes de division des États surtout dans un continent qui n’en a plus besoin et qui a d’autres défis à relever, notamment son développement en premier lieu".
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L'organisation panafricaine considère que bloquer ce passage frontalier n’entrave pas seulement le libre commerce entre le Maroc et la Mauritanie, mais aussi porte atteinte au continent tout entier.
L'Union des journalistes relève que "nombre de ses membres en subissent les conséquences, comme par le passé dans maintes capitales africaines", appelant à une solution politique, par le dialogue dans le cadre exclusif de l’Organisation des Nations Unies et dans le respect des droits de toutes les parties prenantes.
En conformité avec sa doctrine pacifiste basée sur la promotion du bon voisinage et du respect mutuel entre les peuples africains, l’organisation "appelle toutes les parties, qu’elles soient directement ou indirectement impliquées dans cette affaire, à faire preuve de la plus grande retenue et de proscrire tout recours à la violence à même de mettre en péril la stabilité et la paix dans cette région charnière du continent africain".
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Par ailleurs, l’UJPLA préconise le respect de la déontologie journalistique dans la couverture de cette affaire, en dehors des abus professionnels et de l’usage inconsidéré des procédés surannés de propagande et la diffusion de "Fake news" dans l’objectif de manipuler l’opinion publique continentale et internationale, relevant qu'elle est "absolument persuadée que sans la paix, il ne saurait y avoir de sécurité des journalistes ni de respect de la liberté de la presse".
L'Union des journalistes de la presse libre africaine a notamment pour objectifs de garantir la sécurité des journalistes et promouvoir la liberté de la presse en Afrique.