Loi sur la grève: le gouvernement reporte les discussions avec les syndicats

Le ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri, a décidé de reporter les discussions avec les syndicats à une date ultérieure.

Revue de presseLe ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri, a décidé de reporter la rencontre qui était prévue, la semaine dernière, avec les syndicats les plus représentatifs pour poursuivre les discussions sur le projet de loi organique relatif au droit de grève. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 02/10/2024 à 21h16

Les discussions sur la loi sur le droit de grève ont été à nouveau suspendues à mi-chemin à cause des points de divergences qui opposent le gouvernement aux syndicats. Ainsi, le lancement du dialogue social, qui était prévu durant le mois de septembre, a été reporté à une date ultérieure, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du jeudi 3 septembre.

Des sources syndicales indiquent que les parties concernées les ont informées du report de la rencontre sans fixer un nouveau rendez-vous pour la reprise des discussions. Pourtant, ajoutent les mêmes sources, les syndicats attendaient les modifications apportées par le gouvernement sur les points de divergences relatifs à ce projet. L’objectif étant de les solutionner au cours du round du dialogue social de septembre, conformément au dernier accord social qui a confirmé la poursuite des discussions sur les projets du droit de grève et des retraites.

«Les centrales syndicales ont rejeté les tentatives du ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri, qui voulait les persuader de la fiabilité du projet de la loi sur la grève, bien que ses dispositions ne soient pas convaincantes et ne contiennent aucun progrès pour réaliser un consensus. Nous pensons que cette étape, marquée par des problèmes sociaux complexes, nécessite un engagement effectif via un dialogue tripartite pour entamer des négociations sur toutes les lois à caractère social, au lieu de se limiter à une négociation occasionnelle en se concentrant sur certains projets de loi», note-t-on auprès des syndicats.

Le journal souligne que les syndicats vont renouveler au gouvernement leur demande de retirer ce projet en appelant à ce qu’il soit remis sur la table des négociations afin de trouver une formule qui respecte le droit constitutionnel et qui soit conforme aux normes internationales.

Les syndicats attendent, en outre, que le ministre Sekkouri leur transmet le projet de la loi organique relative au droit de grève afin de régler les points de divergence concernant, notamment, le préavis de grève et le service minimum, en plus du point relatif aux catégories et aux secteurs interdits de grève.

Par Hassan Benadad
Le 02/10/2024 à 21h16