Le département d’État américain a approuvé la vente au Maroc de systèmes de missiles d’artillerie à haute mobilité (les HIMARS). Des sources autorisées indiquent que le Maroc va prochainement se doter de 18 lanceurs M 142 HIMARS équipés de plusieurs types de missiles, dont les missiles semi-balistiques ATACMS dont la portée atteint 300 kilomètres, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce mercredi 19 juin.
Cette transaction, précédemment annoncée par le Pentagone, a été validée par l’Agence de coopération sécuritaire, relevant du ministère de la Défense, qui a délivré la certification requise informant le Congrès de cette vente.
Cet achat, dont le coût est estimé à 524 millions de dollars, est considéré comme faisant partie des plus grandes transactions militaires, étant donné l’importance que revêtent les missiles semi-balistiques tactiques ATACMS, des armes déployées au sol qui se distinguent par leur haute précision et une portée pouvant atteindre une distance de 300 km.
La longueur de chaque unité est de 3,98 mètres, sa sphère en acier mesure 61 cm de diamètre et, selon les modèles, le poids de l’ogive peut varier de 160 à 560 kg.
Munis d’un système de guidage et difficiles à intercepter, ces missiles sont censés être d’un degré de précision de 10 à 50 mètres.
Dans un précédent communiqué, l’Agence américaine avait indiqué que cette vente soutiendrait la politique étrangère et la sécurité nationale des États-Unis «en aidant à améliorer la sécurité d’un allié majeur non membre de l’OTAN qui continue d’être une force importante pour la stabilité politique et le progrès économique en Afrique du Nord».
Ce même communiqué précise que ces missiles participeront à l’amélioration des capacités du Maroc à faire face aux menaces actuelles et futures et à contrôler ses frontières, contribuant ainsi au maintien de la stabilité et de la sécurité régionales, indique Al Ahdath Al Maghribia.
Ce deal «renforcera également l’interopérabilité des Forces armées royales (FAR), qui s’exercent régulièrement avec les forces américaines, en se concentrant sur la lutte contre le terrorisme et les organisations extrémistes violentes dans les régions du Maghreb et du Sahel», relaie le quotidien, qui atteste que le Maroc n’aura aucune difficulté à «absorber ces nouveaux équipements» dans ses forces armées.