Le numéro un du PPS, Nabil Benabdallah, a salué l’engagement du ministère de l’Intérieur qui a fait part de son intention «à s’attaquer à toutes les pratiques préjudiciables qui ont affecté le processus électoral, ce qui implique une neutralité active de l’administration».
Parmi les défis à surmonter, a-t-il dit, «la réforme véritable de l’espace électoral à tous les niveaux pour parvenir à une transition effective et définitive vers une vie démocratique et institutionnelle saine, exempte de pratiques corrompues et destructives».
Sur ce dernier point, le parti du Livre réclame la criminalisation de l’usage de l’argent «sale» et l’interdiction à toute personne suspectée d’être mêlée à des affaires judiciaires ou scandales liés à la corruption ou autre, de se porter candidate aux élections législatives de 2026. «Le plus grave danger c’est de laisser la puissance de l’argent déterminer les résultats des élections», a-t-il estimé.
Autre préoccupation du PPS, la défection des jeunes de la politique, contre laquelle Nabil Benabdallah a souligné la nécessité de renforcer la confiance de la société dans les affaires politiques du pays.
Parmi les propositions du PPS figurent notamment la révision du registre électoral et le découpage administratif. Le parti appelle à redéfinir les attributions des bureaux de vote, à instaurer la carte d’identité nationale (CIN) comme seul document de vote à la place de la carte d’élection et numériser l’ensemble du processus électoral par voie électronique. Dans le mémorandum, le PPS souhaite le maintien du mercredi comme jour de scrutin ou choisir un autre jour de la semaine à l’exception du vendredi ou du weekend.
Lire aussi : Législatives 2026: le PJD dévoile ses principales propositions de réforme du code électoral
Le parti socialiste s’est prononcé en faveur de la représentation proportionnelle actuellement en vigueur. Un des points importants qu’il recommande a trait au droit des Marocains résidant à l’étranger de se présenter comme candidats aux élections.
«Il faut créer des circonscriptions électorales spéciales pour les RME proportionnellement à leur répartition à l’étranger», lit-on dans le mémorandum qui suggère aussi un retour de la liste nationale des jeunes (hommes et femmes), la hausse de la représentativité de la femme dans les régions et le Parlement, ainsi que de revoir le financement du département de l’intérieur. «Nous voulons donner un nouvel élan au processus démocratique», a conclu le mémorandum.








