S'exprimant ce mardi à l'ouverture de l'Assemblée générale de l’Association des présidents des conseils communaux, Mohamed Hassad a recouru à l'humour pour affirmer, sourire aux lèvres, que le ministère de l'Intérieur a assumé ses responsabilités en s’interdisant toute "ingérence" lors des dernières élections législatives.
"Nous sommes ouverts aux critiques, vous êtes libres de dire ce que vous voulez, nous vous donnons rendez-vous en 2021 pour le prochain scrutin législatif", a-t-il déclaré.
Lire aussi : L’USFP DOUTE DÉJÀ DE LA TRANSPARENCE DES PROCHAINES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES
«Généralement, il est de notoriété que les perdants récusent les résultats», a-t-il déclaré en substance devant plus de 1000 présidents de communes.
A noter que Hamid Chabat, SG du parti de la Balance, avait affirmé au lendemain du scrutin de 2016 que son parti "a été victime d'irrégularités", montrant du doigt les autorités locales.
Lire aussi : PARLEMENT: INSTRUCTIONS ROYALES POUR LA TRANSPARENCE DES ÉLECTIONS
L'Assemblée générale de l’Association des présidents des conseils communaux doit amender ce mardi son règlement intérieur avant d'élire un nouveau président en remplacement de Fouad El Omari, ancien maire PAMiste de Tanger.
Tous les partis politiques, en premier lieu le PJD et le PAM, ont fait montre de leur ambition de présider cette association dont les deux principaux objectifs sont la dynamisation de l'action des communes et le renforcement de la diplomatie parallèle.
Le PJD mène une opération de charme pour faire élire Aziz Rebbah, en sa qualité de maire de Kénitra, à la tête de cet organisme.