Lors de cette réunion, à laquelle a pris part le deuxième vice-président de la Chambre haute Joan Lerma y Blasco, les familles espagnoles ont tenu pour responsables de la situation actuelle de leur filles adoptives le polisario et les autorités algériennes, rapportent vendredi les médias espagnols.
Les familles ont souligné que leurs filles adoptives ont le droit d’être libres et de pouvoir choisir de vivre en dehors des camps de Tindouf où elles sont retenues contre leur volonté, exigeant leur retour en Espagne pour qu’elles puissent exercer leur droits en toute liberté et avec toutes les garanties.
"Les situations de ces femmes constituent, sans équivoque, des cas de séquestrations, étant donné qu’il s’agit de femmes majeures privées de liberté contre leur volonté", a soutenu, lors de cette réunion, le président du Sénat espagnol, Pio García Escudero, cité par l’agence Europa Press.
Il a estimé que la question doit être traitée politiquement, affirmant que le Sénat entreprendra, de manière immédiate, les démarches nécessaires auprès du gouvernement espagnol pour permettre la libération de ces femmes.
Pio García Escudero a fait savoir, en outre, que des groupes parlementaires au Sénat vont présenter une motion appelant à exercer une pression sur le polisario et l’Algérie en vue de libérer toutes ces jeunes femmes retenues à Tindouf.
Plusieurs cas de jeunes femmes retenues contre leur volonté dans les camps de Tindouf, en Algérie, ont été dénoncés par leurs familles adoptives en Espagne.
Le journal espagnol à grand tirage El Mundo avait révélé que plus de 150 jeunes filles, dont certaines disposent de la nationalité espagnole, sont retenues contre leur gré dans ces camps.