Le PPS organise au Parlement une journée d’étude pour «réconcilier» jeunesse et politique

Lors de la journée d’étude sur le thème: «La jeunesse et la politique», organisé par le Parti du progrès et du socialisme (PPS), au Parlement le 30 avril 2025. (Y.Mannan/Le360)

Le 30/04/2025 à 21h04

VidéoLe Parti du progrès et du socialisme (PPS), formation d’opposition, s’est distingué mercredi en organisant au Parlement une journée d’étude sur le thème: «La jeunesse et la politique». L’événement a rassemblé un large public composé de jeunes hommes et femmes venus débattre autour des enjeux de leur engagement citoyen.

Cette journée, initiée par le groupe parlementaire du Parti du progrès et du socialisme (PPS) présidé par Rachid Hammouni, a été ouverte par Nabil Benabdellah, secrétaire général du parti du Livre. «Nous visons la réconciliation de la jeunesse avec la politique», a déclaré ce dernier au média Le360. «Il est très important que cette rencontre se tienne au sein du Parlement, car elle réunit de jeunes talents et étudiants qui souhaitent, à travers une initiative portée par eux-mêmes, exprimer leur intérêt pour la vie politique, les institutions et les partis», a-t-il souligné.

Selon lui, il ne s’agit pas seulement de dialogue, mais aussi d’action politique. «Nous devons travailler à cette réconciliation et encourager l’adoption, par la jeunesse, d’un nouvel esprit démocratique. Elle doit contribuer à transformer notre trajectoire politique, en lui apportant une plus grande profondeur et une réelle dimension de développement», a insisté Benabdellah, promettant d’initier d’autres rencontres de ce type.

Dans le même esprit, Rachid Hammouni a estimé que «l’action politique doit aujourd’hui viser à rendre confiance à la jeunesse». Il a rappelé que celle-ci est souvent critique à l’égard des politiques publiques. «C’est précisément pour cela que nous avons invité des jeunes au Parlement, afin de les écouter et de comprendre les causes de la rupture et de la méfiance. Cette défiance vient-elle des élites politiques, des partis, ou bien de la jeunesse elle-même?», s’est-il interrogé.

Pour sa part, Amine Benameur, président de l’association Jeunesse marocaine, a souligné que les jeunes représentent 32% de la population du pays. «Il est essentiel que les jeunes rencontrent les responsables politiques et les interpellent sur de nombreux sujets», a-t-il affirmé.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 30/04/2025 à 21h04