Le pôle DGSN-DGST et l’instance anti-corruption font front commun

توقيع اتفاقية شراكة وتعاون بين الهيئة الوطنية للنزاهة والوقاية من الرشوة ومحاربتها وقطب المديرية العامة للأمن الوطني والمديرية العامة لمراقبة التراب الوطني

Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire (DGSN-DGST), et Mohamed Benalilou, président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC).

Revue de presseAbdellatif Hammouchi, directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire (DGSN-DGST), et Mohamed Benalilou, président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), ont signé, mardi 7 octobre, une convention de partenariat et de coopération institutionnelle. Cette dernière vise à mettre sur pied une approche globale dont l’objectif est d’immuniser l’État et la société contre le fléau de la corruption. Une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 07/10/2025 à 20h56

Quand une institution constitutionnelle indépendante de lutte contre la corruption s’allie avec l’appareil sécuritaire national de souveraineté, un puissant front intérieur est ainsi érigé en un instrument de prévention et de dissuasion contre la prévalence du phénomène de la corruption.

Dans son édition du mercredi 8 octobre, le quotidien arabophone Assabah rapporte qu’un cadre permanent de coordination et de complémentarité institutionnelle a été mis sur pied, ce mardi 7 octobre, à la suite de la signature d’une convention entre le pôle DGSN-DGST et l’INPPLC.

Cet accord a pour objectif principal la mise en œuvre d’une approche globale, où la prévention et la dissuasion seront érigées en antidotes contre la corruption visant à immuniser l’État et la société.

Qualifiée de «stratégique» par un communiqué conjoint, cette convention de partenariat et de coopération signée par Abdellatif Hammouchi, patron du pôle DGSN-DGST, et Mohamed Benalilou, président de l’INPPLC, a été mûrement préparée durant plusieurs mois.

«Elle trouve son fondement dans une conviction institutionnelle bien ancrée. Selon cette dernière, les missions confiées à l’Instance en matière de réception des plaintes, des notifications et des informations relatives à des crimes de corruption, ainsi qu’aux enquêtes et investigations à leur sujet, ne peuvent être d’une efficacité maximale sans une coopération solide avec les organes sécuritaires à même d’assurer l’efficience et le professionnalisme et de garantir, en même temps, la primauté de la loi et le respect des droits de l’Homme », explique le communiqué conjoint», lit-on.

En effet, cette convention stratégique signifie qu’il ne peut y avoir de bonne gouvernance, avec ce que cela suppose comme lutte efficace contre la corruption, sans un appareil sécuritaire efficace et moderne. Partenariat et complémentarité sont donc les deux maîtres-mots qui régiront les relations entre la DGSN-DGST et l’INPPLC, renforcées par des échanges d’informations et d’expertises, une formation continue et de base selon les bonnes pratiques internationales en vigueur.

Mais la lutte contre la corruption n’est pas que technique. Elle est aussi institutionnelle. «Il s’agit, en effet, de consolider l’État de droit et la bonne gouvernance, de renforcer la confiance du citoyen dans ses institutions et de hisser le Maroc au rang des pays pionniers en matière de lutte internationale contre la corruption, en démontrant concrètement la capacité du Royaume à transformer les engagements formels en résultats tangibles», précise le communiqué précité.

Cette convention a le mérite de mentionner, à juste titre, qu’il ne peut y avoir de développement durable, ni de justice, ni de politiques publiques efficientes sans éradication du fléau de la corruption.

Par La Rédaction
Le 07/10/2025 à 20h56