Le Parlement se réunit pour investir le gouvernement et examiner la loi de Finances

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Revue de presseKiosque360. Après six mois de blocage gouvernemental et de chômage parlementaire, les élus de la Nation reprennent du service dès ce vendredi 14 avril. Deux grands dossiers prioritaires sont sur leur pupitre: le vote du programme gouvernemental d'El Othmani et l’examen de la loi de Finances 2017.

Le 13/04/2017 à 21h35

La première session de printemps du nouveau législatif, issu des élections du 7 octobre dernier, s’ouvre ce vendredi 14 avril. Après une session hivernale passée à ne rien faire, blocage gouvernemental oblige, les membres deux Chambres du Parlement (députés et conseillers) se retrouveront, en plénière, lundi prochain. C’est du moins ce qu’annonce le quotidien Al Akhbar, dans son édition du vendredi 14 avril. D’après le quotidien, c’est en effet en début de semaine prochaine, probablement le lundi 17 avril, que le chef de gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, viendra présenter sous la Coupole son programme gouvernemental quinquennal et convaincre les députés et conseillers de voter en sa faveur.

Ce vote en faveur du programme du nouveau gouvernement est d’autant plus urgent que la gestion du pays se fait actuellement au ralenti, voire a minima, pour cause de plus de six mois passés sans exécutif. De même, cette procédure constitutionnelle incontournable d’installation du nouveau gouvernement permettra de passer immédiatement à l’étape suivante, non moins cruciale, celle du vote de la loi de Finances 2017, qui aurait dû être votée bien avant le 31 décembre dernier. Des pans entiers de l’économie nationale, dont des centaines d’entreprises du public et du privé, ainsi que nombre de secteurs sociaux, ont durement pâti de cette situation de quasi-blocage.

Le quotidien ajoute que l’ouverture de la session printanière du Parlement ne sera pas seulement salutaire au niveau du déblocage du travail gouvernemental, mais dégèlera également l’action législative. En effet, des sources parlementaires ont confié à Al Akhbar l’existence de plusieurs dizaines de projets de lois actuellement en souffrance et qu’il devient urgent de sortir des tiroirs.

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Par Mohammed Ould Boah
Le 13/04/2017 à 21h35