Le Parlement prend en main l’évaluation de la politique hydrique

Cette année est marquée par un recul de 60% des ressources hydriques, avec un taux de remplissage des barrages qui tourne autour du tiers de leur capacité.

Cette année est marquée par un recul de 60% des ressources hydriques, avec un taux de remplissage des barrages qui tourne autour du tiers de leur capacité. . DR

Revue de presseKiosque360. Présidant la réunion du groupe thématique chargé de l’évaluation de la politique hydrique, le président de la chambre des représentants a souligné que l’eau est devenue une préoccupation prioritaire et un problème structurel. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Massae.

Le 11/03/2022 à 21h58

Le groupe thématique chargé de l’évaluation de la politique hydrique a tenu sa première réunion, mercredi dernier, à la chambre des représentants. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du week end (12 et 13 mars), que ce groupe a formé son bureau qui sera dirigé par le député socialiste Mohamed Bouamri.

Le président de la chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, qui a présidé la première réunion de ce groupe, a mis en exergue l’importance de l’évaluation parlementaire. Une nouvelle compétence, précise-il, que la Constitution de 2011 a conférée au parlement et qui s’ajoute à ses missions de législation et de contrôle.

Cette nouvelle attribution, poursuit Talbi Alami, va renforcer la pratique démocratique et permettre à l’institution représentative de jouer un rôle essentiel dans le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Le président de la chambre des représentants a insisté sur l’importance de l’évaluation de la politique hydrique et les grands défis que représente cette ressource pour la nation. C’est ce qui explique, ajoute-t-il, la sollicitude et l’intérêt qu’accorde le Roi aux ressources en eau et à la sécurité hydrique.

Le quotidien Al Massae rapporte que Talbi Alami a souligné que l’eau est devenue une préoccupation prioritaire et un problème structurel causé par les changements climatiques que connait le monde. Des facteurs météorologiques, indique-t-il, qui sont à l’origine du déficit pluviométrique, de l’augmentation exponentielle de la consommation d’eau et de la surexploitation des nappes phréatiques.

Et le président de la chambre des représentants d’enchainer en affirmant: «L’institution législative est appelée à interagir immédiatement sur ce sujet tout en tenant compte des contraintes de la conjoncture actuelle. Il faut évaluer ce qui a été réalisé dans ce domaine et analyser les difficultés rencontrées dans le but de tirer les leçons nécessaires pour améliorer, à l’avenir, les politiques hydriques».

De leur côté, les membres du groupe thématique ont été unanimes à affirmer que la politique hydrique est devenue un sujet stratégique qui nécessite la convergence des efforts et l‘unification des approches pour élaborer une politique de l’eau efficace.

Par Hassan Benadad
Le 11/03/2022 à 21h58