Le Parlement dénonce une nouvelle fois les ingérences du PE dans les affaires intérieures du Maroc

البرلمان المغربي يتصدى من جديد لهجمات وأكاديب البرلمان الأوروبي

La conférence-débat au Parlement sur les attaques du Parlement européen contre le Maroc, le 8 février 2023 à Rabat.

Le 08/02/2023 à 22h06

VidéoLe Parlement marocain, par la voix du président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a une nouvelle fois condamné les positions hostiles du Parlement européen qui s’est permis de s’ingérer dans les affaires intérieures du Royaume en exploitant une supposée question des droits de l’homme.

Talbi Alami s’est ainsi exprimé ce mercredi 8 février 2023, lors d’une rencontre d’étude et d’information dédiée aux attaques et allégations mensongères formulées par certaines parties au sein du Parlement européen (PE) à l’encontre du Maroc. Cette réunion a connu la participation des présidents des groupes, des membres de la commission parlementaire mixte, ainsi que de plusieurs politologues et experts.

Au cours de cette rencontre, les participants ont affirmé que «le Maroc n’a pas de leçon à recevoir en matière des droits de l’homme», indiquant que le pays est doté d’institutions suffisantes qui le placent en tête des pays les plus avancés dans ce domaine.

«Cette ingérence, a affirmé Talbi Alami, ne repose pas sur des principes ou des valeurs mais elle est motivée par des intérêts conjoncturels et menée par des lobbies qui s’activent davantage avec la hausse des prix de l’énergie.»

Selon lui, cette ingérence est «contraire à l’esprit du partenariat Maroc-UE, un partenariat portant sur des questions stratégiques pour l’avenir de la région et du monde, en matière de lutte contre le terrorisme, de gestion de la migration, la lutte contre le réchauffement du climat ainsi que la consolidation de la paix».

Il faut rappeler que la rencontre au Parlement marocain intervient suite à la recommandation unanime des députés des deux Chambres appelant à la réévaluation des relations avec le PE après l’instrumentalisation de la question des droits de l’homme, les visées contre l’intégrité territoriale du Royaume ou encore l’exploitation sournoise de l’affaire Pegasus.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 08/02/2023 à 22h06