«Les divergences de vues internes et les polémiques sont un signe que le parti est dynamique et qu’il joue un rôle important dans la vie politique du pays», a déclaré la numéro 2 du PAM, lors d’une rencontre organisée dans la soirée du mardi 31 janvier avec un groupe de journalistes.
Cette rencontre s’est tenue en l’absence du secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi, qui a laissé le soin à Mansouri et à quelques membres du bureau politique de s’exprimer sur la situation interne du parti, au lendemain de l’agitation provoquée par les déclarations de Ouahbi au sujet du concours d’aptitude à la profession d’avocat.
«Le bureau politique agit en harmonie. La santé du parti est excellente et nous allons entreprendre, d’ici avril 2023, plusieurs initiatives pour dynamiser les structures du parti», a souligné Mansouri, assurant qu’il en est de même pour la majorité gouvernementale. «La coalition n’est affectée par aucune turbulence.»
Notant qu’il est vrai que le gouvernement a hérité des effets de la crise sanitaire, de la sécheresse, de la guerre Russie-Ukraine, elle a néanmoins assuré que l’exécutif «est solidaire pour atténuer cette crise et atteindre ses objectifs».
A une question liée au gouvernement et à Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, Mansouri a affirmé que le numéro 1 du PAM est toujours ministre et que ses relations avec le gouvernement ne se sont pas altérées.
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La présidente du Conseil national du PAM a par ailleurs minimisé «l’impact» de la lettre des quatre membres fondateurs du PAM qui avaient fait part de leur désaveu du SG du parti suite à l’affaire du concours des avocats. «Ces personnalités, que nous respectons, ont exprimé des opinions, mais le parti reste le seul cadre pour accueillir ces personnalités et débattre des idées», a tranché la maire de Marrakech.
A une question sur ses propres ambitions politiques, elle a répondu sans hésiter par l’affirmative. «Oui j’ai des ambitions politiques comme toute personne», a-t-elle dit en n’écartant pas l’hypothèse d’être un jour à la tête du PAM.